Renault résiste dans un marché automobile déprimé
date 25/10/2024 - 14:57 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Dans un contexte de forte baisse des ventes en Europe, Renault et les autres marques du groupe résistent mieux que leurs concurrents.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,8 % au troisième trimestre, atteignant 10,7 milliards d’euros, le constructeur français a surpris les analystes, porté par sa stratégie de montée en gamme et des lancements de nouveaux modèles, comme le Scenic électrique et le SUV Dacia Duster renouvelé. « L'offensive de produits commence à se voir », a déclaré le directeur financier Thierry Piéton lors de la présentation des résultats trimestriels, soulignant la pertinence des récents choix de Renault.
Alors que d'autres acteurs majeurs, comme Volkswagen, Stellantis ou BMW, ont revu leurs prévisions de résultats à la baisse en raison des problèmes de production et de la demande affaiblie, Renault a, de son côté, maintenu ses objectifs. Le groupe table sur une marge opérationnelle de 7,5 % pour l’année 2024 et un flux de trésorerie disponible supérieur à 2,5 milliards d’euros. Ce résultat en demi-teinte dans un marché difficile se reflète d'ailleurs en bourse, où le titre a grimpé de 6,28 % jeudi matin, atteignant les 42,80 euros.
Ce sursaut provient également de la nouvelle orientation stratégique de Renault, marquée par l’arrêt des modèles d’entrée de gamme comme la Zoe et la Twingo électriques au profit de modèles hybrides et électriques plus complets. Le groupe mise sur son portefeuille robuste en Europe pour maintenir le cap, bien que ses ventes de véhicules électriques aient atteint un point bas avec seulement 7,6 % du total des ventes. La fin de ces modèles devrait laisser place à de nouvelles offres, notamment la très attendue R5 électrique, positionnée pour redynamiser la marque avec une déclinaison à petite batterie prévue début 2025.
Par ailleurs, Renault continue de privilégier les équipements de qualité et l’augmentation de la valeur ajoutée de ses modèles plutôt que de céder aux rabais. « On est dans l'exécution », a affirmé Thierry Piéton, en ajoutant que le groupe devait veiller à ce que ses usines tournent à pleine capacité pour répondre à la demande et honorer son carnet de commandes prévisionnel, jugé solide pour les deux prochains mois.
Enfin, la filiale premium Alpine, avec la montée en puissance de son modèle électrique A290 et les ventes croissantes de sa berlinette A110, offre une visibilité positive dans le haut de gamme. Si le groupe doit encore adapter sa production pour respecter les futures normes européennes de CO₂, il s’estime en bonne position pour aborder 2025.
Alors que d'autres acteurs majeurs, comme Volkswagen, Stellantis ou BMW, ont revu leurs prévisions de résultats à la baisse en raison des problèmes de production et de la demande affaiblie, Renault a, de son côté, maintenu ses objectifs. Le groupe table sur une marge opérationnelle de 7,5 % pour l’année 2024 et un flux de trésorerie disponible supérieur à 2,5 milliards d’euros. Ce résultat en demi-teinte dans un marché difficile se reflète d'ailleurs en bourse, où le titre a grimpé de 6,28 % jeudi matin, atteignant les 42,80 euros.
Ce sursaut provient également de la nouvelle orientation stratégique de Renault, marquée par l’arrêt des modèles d’entrée de gamme comme la Zoe et la Twingo électriques au profit de modèles hybrides et électriques plus complets. Le groupe mise sur son portefeuille robuste en Europe pour maintenir le cap, bien que ses ventes de véhicules électriques aient atteint un point bas avec seulement 7,6 % du total des ventes. La fin de ces modèles devrait laisser place à de nouvelles offres, notamment la très attendue R5 électrique, positionnée pour redynamiser la marque avec une déclinaison à petite batterie prévue début 2025.
Par ailleurs, Renault continue de privilégier les équipements de qualité et l’augmentation de la valeur ajoutée de ses modèles plutôt que de céder aux rabais. « On est dans l'exécution », a affirmé Thierry Piéton, en ajoutant que le groupe devait veiller à ce que ses usines tournent à pleine capacité pour répondre à la demande et honorer son carnet de commandes prévisionnel, jugé solide pour les deux prochains mois.
Enfin, la filiale premium Alpine, avec la montée en puissance de son modèle électrique A290 et les ventes croissantes de sa berlinette A110, offre une visibilité positive dans le haut de gamme. Si le groupe doit encore adapter sa production pour respecter les futures normes européennes de CO₂, il s’estime en bonne position pour aborder 2025.