Le covoiturage en net recul selon le baromètre de VINCI Autoroutes
date 25/10/2024 - 12:52 | micro_reportage Ivan Mouton
Le sixième baromètre de l'autosolisme publié par le concessionnaire autoroutier révèle qu'aux heures les plus chargées de la journée, plus de 8 conducteurs sur 10 sont seuls dans leur habitacle. Guillaume Lapierre, responsable des mobilités partagées chez VINCI Autoroutes, nous éclaire sur ces résultats et leurs implications.
© VINCI Autoroutes
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Le covoiturage en net recul selon le baromètre de VINCI Autoroutes
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Les chiffres sont sans appel : l'autosolisme, le fait d'être seul en voiture, a progressé de 2,9 % par rapport à l'année précédente. « 85,7 % des conducteurs sont seuls dans leur voiture chaque matin sur nos autoroutes », indique Guillaume Lapierre. « C'est assez paradoxal et c'est quelque chose qu'on a déjà constaté les années précédentes, c'est que le plus fort taux d'autosolisme, c'est à 8h du matin au moment où il y a le plus de monde sur les autoroutes », affirme le responsable des mobilités partagées chez VINCI Autoroutes. En effet, seuls 12 % des véhicules transportent des covoitureurs à l'heure où le trafic est le plus dense.
Néanmoins, la situation s'améliore légèrement en dehors des trajets domicile-travail. « Quand on sort des déplacements liés au travail, effectivement, on constate que le taux d'autosolisme diminue, il y a plus de monde dans les voitures quand on arrive vers 10h du matin jusqu'à midi », précise Guillaume Lapierre.
Cette tendance a des conséquences négatives sur l'environnement : « Une voiture quand on est seul, ça veut dire qu'il faut mettre plus de voitures sur l'autoroute. Et plus de voitures, c'est plus de trafic, c'est plus d'émissions de gaz à effet de serre. » L'objectif fixé par la stratégie nationale bas carbone c'est d'atteindre une moyenne de 1,75 personne par véhicule d'ici 2030, ce qui nécessiterait de tripler le nombre de covoitureurs.
Pour encourager le covoiturage, plusieurs pistes sont explorées, souligne le responsable en charge des mobilités partagées chez VINCI Autoroutes : « Il existe des solutions de type services, par exemple de covoiturage dynamique qui mettent en relation différents usagers pour qu'ils se retrouvent dans la même voiture, des services de ligne de bus sur autoroute […] Et puis il y a aussi d'autres solutions, plus d'infrastructures, donc il faut qu'on soit capable de fournir à nos usagers des infrastructures sur lesquelles il est facile d'aller se stationner avec de la place, confortable, gratuite, accessible à tous. »
Néanmoins, la situation s'améliore légèrement en dehors des trajets domicile-travail. « Quand on sort des déplacements liés au travail, effectivement, on constate que le taux d'autosolisme diminue, il y a plus de monde dans les voitures quand on arrive vers 10h du matin jusqu'à midi », précise Guillaume Lapierre.
Cette tendance a des conséquences négatives sur l'environnement : « Une voiture quand on est seul, ça veut dire qu'il faut mettre plus de voitures sur l'autoroute. Et plus de voitures, c'est plus de trafic, c'est plus d'émissions de gaz à effet de serre. » L'objectif fixé par la stratégie nationale bas carbone c'est d'atteindre une moyenne de 1,75 personne par véhicule d'ici 2030, ce qui nécessiterait de tripler le nombre de covoitureurs.
Pour encourager le covoiturage, plusieurs pistes sont explorées, souligne le responsable en charge des mobilités partagées chez VINCI Autoroutes : « Il existe des solutions de type services, par exemple de covoiturage dynamique qui mettent en relation différents usagers pour qu'ils se retrouvent dans la même voiture, des services de ligne de bus sur autoroute […] Et puis il y a aussi d'autres solutions, plus d'infrastructures, donc il faut qu'on soit capable de fournir à nos usagers des infrastructures sur lesquelles il est facile d'aller se stationner avec de la place, confortable, gratuite, accessible à tous. »