Suppression du plan vélo : coup de frein sur des centaines de projets cyclables
date 07/11/2024 - 09:24 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Le retrait du financement du « plan vélo » dans le budget 2025 inquiète les collectivités locales. Ce programme, lancé pour soutenir le développement des infrastructures cyclables, risque de s’arrêter brutalement, laissant de nombreux projets à l’abandon. Associations et élus locaux appellent le gouvernement à revenir sur sa décision et dénoncent une « douche froide » pour la mobilité douce en France.
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Le ‘‘plan vélo’’, mis en place pour favoriser l'usage du vélo comme moyen de transport au quotidien, est en passe de disparaître du budget 2025. Ce plan, annoncé par Élisabeth Borne en 2023, prévoyait d'investir deux milliards d'euros jusqu'en 2027 pour développer les infrastructures cyclables et encourager les mobilités douces en France. Concrètement, il s'agissait d'aider les collectivités locales, surtout dans les zones rurales et périurbaines, à construire des pistes cyclables sécurisées, des parkings pour vélos et d'autres aménagements facilitant l'usage du vélo.
Mais dans le projet de budget 2025, les 304 millions d'euros destinés au ‘‘Fonds mobilités actives’’ ont été supprimés, une mesure prise pour limiter le déficit public. Ce retrait brutal a provoqué une onde de choc parmi les collectivités, qui comptaient sur ce soutien financier pour concrétiser leurs projets d'infrastructures. « La suppression pure et simple d'une politique publique prometteuse, efficace et nécessaire est juste totalement inacceptable », dénoncent dans une lettre ouverte l'association Vélo et Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM), deux organisations regroupant de nombreuses communes, départements et régions.
Ces fonds étaient essentiels pour des projets déjà préparés par plus de 400 collectivités. « Les communes ont établi des schémas cyclables. On doit passer à la réalisation, et c'est à ce moment qu'on voit disparaître l'accompagnement », explique Françoise Rossignol, présidente du CVTCM et maire de Dainville (Pas-de-Calais). Pour elle, cette décision met en péril des investissements cruciaux pour la transition écologique et risque de retarder de plusieurs années les initiatives locales de mobilité douce.
De son côté, Rodolphe Gintz, directeur général des infrastructures, des transports et des mobilités (DGITM), a indiqué que le gouvernement continuera de financer les projets validés dans les appels d’offres précédents. Cependant, pour Olivier Schneider, coprésident de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), cette assurance ne suffit pas : « C'est une douche froide, avec un arrêt total de quelque chose qu'on pensait acquis ».
Alors que le vélo s’impose progressivement comme un moyen de transport écologique, la suppression du plan vélo suscite de vives critiques de la part des collectivités et des associations, qui demandent au gouvernement de revoir sa position pour soutenir la transition vers des mobilités durables.
Mais dans le projet de budget 2025, les 304 millions d'euros destinés au ‘‘Fonds mobilités actives’’ ont été supprimés, une mesure prise pour limiter le déficit public. Ce retrait brutal a provoqué une onde de choc parmi les collectivités, qui comptaient sur ce soutien financier pour concrétiser leurs projets d'infrastructures. « La suppression pure et simple d'une politique publique prometteuse, efficace et nécessaire est juste totalement inacceptable », dénoncent dans une lettre ouverte l'association Vélo et Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM), deux organisations regroupant de nombreuses communes, départements et régions.
Ces fonds étaient essentiels pour des projets déjà préparés par plus de 400 collectivités. « Les communes ont établi des schémas cyclables. On doit passer à la réalisation, et c'est à ce moment qu'on voit disparaître l'accompagnement », explique Françoise Rossignol, présidente du CVTCM et maire de Dainville (Pas-de-Calais). Pour elle, cette décision met en péril des investissements cruciaux pour la transition écologique et risque de retarder de plusieurs années les initiatives locales de mobilité douce.
De son côté, Rodolphe Gintz, directeur général des infrastructures, des transports et des mobilités (DGITM), a indiqué que le gouvernement continuera de financer les projets validés dans les appels d’offres précédents. Cependant, pour Olivier Schneider, coprésident de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), cette assurance ne suffit pas : « C'est une douche froide, avec un arrêt total de quelque chose qu'on pensait acquis ».
Alors que le vélo s’impose progressivement comme un moyen de transport écologique, la suppression du plan vélo suscite de vives critiques de la part des collectivités et des associations, qui demandent au gouvernement de revoir sa position pour soutenir la transition vers des mobilités durables.