Moins de hérissons écrasés : un signe alarmant de leur extinction
date 29/10/2024 - 11:25 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Lors de la COP16 à Cali, l'UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, a annoncé une mise à jour de sa Liste rouge, classant désormais le hérisson ouest-européen (Erinaceus europaeus) comme espèce « quasi-menacée » d'extinction. Les causes de ce déclin sont multiples : urbanisation, pesticides et collisions avec les voitures. La chercheuse Sophie Rasmussen appelle à des actions concrètes pour préserver cette espèce emblématique.
Peut-on vraiment se réjouir de voir moins de hérissons écrasés sur nos routes ? En réalité, cela cache un problème bien plus grave : le hérisson ouest-européen est en voie de disparition. Déclaré « quasi-menacé » par l'UICN, ce petit mammifère autrefois courant se raréfie à un rythme alarmant, une conséquence directe de la perte de ses habitats et de l'utilisation massive de pesticides.
« Les hérissons ne se font pas plus prudents sur les routes, » précise Sophie Rasmussen, biologiste à l’Université d’Oxford. « Ils sont simplement de moins en moins nombreux. » Derrière cette absence se cache un cycle de vie perturbé par l’urbanisation : jardins clôturés, routes trop larges et zones bétonnées limitent leurs déplacements et isolent les populations. Moins de passages, c’est aussi moins de chances de survie et de reproduction.
La biologiste appelle à un réveil citoyen, en commençant par de petits gestes simples dans les jardins. Construire des « autoroutes à hérissons », par exemple en perçant des trous dans les clôtures pour leur permettre de circuler librement, peut faire une différence. Laisser une réserve d'eau et des débris alimentaires, et surtout, éviter les pesticides, contribuerait à leur survie. “La meilleure chose que vous puissiez faire est de laisser pousser votre jardin à l'état sauvage pour attirer tout ce dont un hérisson a besoin pour se nourrir : insectes, vers de terre, escargots et limaces", explique Mme Rasmussen.
Ces initiatives pourraient être vitales pour préserver l’espèce, dont l'espérance de vie moyenne ne dépasse pas deux ans, bien que certains individus vivent jusqu’à neuf ou douze ans. « De nombreux hérissons ne se reproduisent qu'une, voire deux fois avant de mourir », rappelle la chercheuse, soulignant que leur faible espérance de vie limite leur capacité à maintenir la population à un niveau stable. Sans intervention, leur déclin pourrait rapidement devenir irréversible.
Pour Sophie Rasmussen, la question va au-delà des hérissons : « Si nous acceptons que cette espèce emblématique disparaisse sous nos yeux, qu’en sera-t-il des autres ? ». Elle invite chacun à agir dès maintenant, affirmant que « la survie des hérissons se jouera dans les jardins des maisons ». Ce petit geste pourrait bien être une première étape vers une prise de conscience collective pour sauvegarder notre biodiversité.
« Les hérissons ne se font pas plus prudents sur les routes, » précise Sophie Rasmussen, biologiste à l’Université d’Oxford. « Ils sont simplement de moins en moins nombreux. » Derrière cette absence se cache un cycle de vie perturbé par l’urbanisation : jardins clôturés, routes trop larges et zones bétonnées limitent leurs déplacements et isolent les populations. Moins de passages, c’est aussi moins de chances de survie et de reproduction.
La biologiste appelle à un réveil citoyen, en commençant par de petits gestes simples dans les jardins. Construire des « autoroutes à hérissons », par exemple en perçant des trous dans les clôtures pour leur permettre de circuler librement, peut faire une différence. Laisser une réserve d'eau et des débris alimentaires, et surtout, éviter les pesticides, contribuerait à leur survie. “La meilleure chose que vous puissiez faire est de laisser pousser votre jardin à l'état sauvage pour attirer tout ce dont un hérisson a besoin pour se nourrir : insectes, vers de terre, escargots et limaces", explique Mme Rasmussen.
Ces initiatives pourraient être vitales pour préserver l’espèce, dont l'espérance de vie moyenne ne dépasse pas deux ans, bien que certains individus vivent jusqu’à neuf ou douze ans. « De nombreux hérissons ne se reproduisent qu'une, voire deux fois avant de mourir », rappelle la chercheuse, soulignant que leur faible espérance de vie limite leur capacité à maintenir la population à un niveau stable. Sans intervention, leur déclin pourrait rapidement devenir irréversible.
Pour Sophie Rasmussen, la question va au-delà des hérissons : « Si nous acceptons que cette espèce emblématique disparaisse sous nos yeux, qu’en sera-t-il des autres ? ». Elle invite chacun à agir dès maintenant, affirmant que « la survie des hérissons se jouera dans les jardins des maisons ». Ce petit geste pourrait bien être une première étape vers une prise de conscience collective pour sauvegarder notre biodiversité.