Transports : un français sur trois freiné dans sa recherche d’emploi
date 06/05/2025 - 14:09 | micro_reportage La rédaction
À Marseille, ce lundi 5 mai 2025, François Bayrou a ouvert la conférence nationale sur le financement des transports. Le Premier ministre a dénoncé les inégalités d’accès à la mobilité et leur impact direct sur l’emploi. Il appelle à des solutions concrètes d’ici juillet pour réformer un modèle de financement qu’il juge « à bout de souffle ».

La part du transport dans les émissions de gaz à effet de serre en France est de 34 %.
François Bayrou a donné le coup d’envoi d’Ambition France Transports, une grande conférence dédiée à l’avenir des infrastructures de mobilité. Lors de ce déplacement officiel, marqué par une visite de chantier près du Stade Vélodrome, le chef du gouvernement a insisté sur les enjeux sociaux liés à la mobilité.
« Un Français sur trois a déjà renoncé à une offre d’emploi faute de solution de transport », a rappelé le Premier ministre. Pour lui, la fracture territoriale en matière de mobilité n’est plus tenable. Elle freine l’accès au travail, à la formation et aux services essentiels. « Nous devons agir fortement et tout de suite », a-t-il lancé devant un parterre d’élus, d’économistes et de professionnels réunis pour élaborer, d’ici fin juillet, un plan concret. Le projet vise à développer des solutions de transport accessibles et bas carbone, notamment dans les zones rurales ou périurbaines. L’objectif est donc double : rester attentif aux enjeux climatiques et sociaux. François Bayrou a regretté des décennies de sous-investissements et dénoncé l’usure des réseaux existants.
Mais au-delà des idées, la question du financement reste cruciale. Le Premier ministre a reconnu que le système actuel est « à bout de souffle ». Il appelle à mobiliser de nouveaux investisseurs pour soutenir ce plan à plusieurs dizaines de milliards d’euros, espérant ainsi réconcilier mobilité et équité sociale. Notamment en vu des Jeux Olympiques 2030, dans le Briançonnais par exemple où le trafic ferroviaire est difficile afin de rendre possible la bonne tenue de cet évènement.
Désormais les élus, les économistes et les experts ont 10 semaines pour formuler des propositions autour de quatre points : les transports du quotidien, l'avenir des concessions autoroutières, le ferroviaire et le fret ainsi que le retour potentiel de l’écotaxe poids lourds.
« Un Français sur trois a déjà renoncé à une offre d’emploi faute de solution de transport », a rappelé le Premier ministre. Pour lui, la fracture territoriale en matière de mobilité n’est plus tenable. Elle freine l’accès au travail, à la formation et aux services essentiels. « Nous devons agir fortement et tout de suite », a-t-il lancé devant un parterre d’élus, d’économistes et de professionnels réunis pour élaborer, d’ici fin juillet, un plan concret. Le projet vise à développer des solutions de transport accessibles et bas carbone, notamment dans les zones rurales ou périurbaines. L’objectif est donc double : rester attentif aux enjeux climatiques et sociaux. François Bayrou a regretté des décennies de sous-investissements et dénoncé l’usure des réseaux existants.
Mais au-delà des idées, la question du financement reste cruciale. Le Premier ministre a reconnu que le système actuel est « à bout de souffle ». Il appelle à mobiliser de nouveaux investisseurs pour soutenir ce plan à plusieurs dizaines de milliards d’euros, espérant ainsi réconcilier mobilité et équité sociale. Notamment en vu des Jeux Olympiques 2030, dans le Briançonnais par exemple où le trafic ferroviaire est difficile afin de rendre possible la bonne tenue de cet évènement.
Désormais les élus, les économistes et les experts ont 10 semaines pour formuler des propositions autour de quatre points : les transports du quotidien, l'avenir des concessions autoroutières, le ferroviaire et le fret ainsi que le retour potentiel de l’écotaxe poids lourds.