Le BIO GNV, nouvelle alternative aux carburants polluants
date 15/06/2024 - 21:39 | micro_reportage Ivan Mouton
Sur la liste des solutions de décarbonation de la route se trouve désormais le BIO Gaz Naturel Véhicule, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80%. Ce nouveau GNV est une alternative au diesel, voué à disparaitre dans les années à venir.
Image d'illustration générée via IA
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Le BIO GNV, nouvelle alternative aux carburants polluants
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Il représente un tiers des volumes de gaz carburants vendus en 2023. Le BIO GNV est créé à partir des déchets agricoles. Un bio gaz qui marque le virage vert de l'automobile. Ce chiffre est en constante évolution et Erwan Cotard, Président de France Mobilité Biogaz, espère « être à 100% de gaz vert d'ici 2033 voire 2030 ». Selon lui, cette démarche s'inscrit « dans une logique d'économie circulaire ».
Pour l'instant, ce biocarburant est utilisé seulement par les bus, les cars et les poids lourds : « Il y a 40.000 véhicules qui fonctionnent au GNV actuellement sur les routes françaises, dont 11.000 poids lourds. Mais il y a également beaucoup de bus, on le retrouve beaucoup en usage urbain ou régional pour le transport de voyageurs. »
Le BIO GNV est « un petit peu plus adapté pour les mobilités lourdes parce qu'on a un réseau de stations qui est plus dédié aux professionnels… » Selon le président, le territoire français est « très bien maillé » avec « 700 stations dont une bonne moitié est ouverte [...] à un public de professionnels ».
Mais Erwan Cotard constate que ce BIO GNV commence à s'étendre au-delà des poids lourds : « On retrouve de plus en plus de véhicules […] rétrofités, c'est-à-dire qu'on va changer leur moteur diesel en un moteur biogaz en l'occurrence, par exemple, pour des utilitaires de professionnels d'artisans. »
En plus d'une démarche écologique, ce gaz vert est aussi une solution économique : « On est souvent sur des prix autour de 20% plus bas que le diesel et on a des systèmes d'amortissement qui sont intéressants pour les véhicules des professionnels. »
Pour l'instant, ce biocarburant est utilisé seulement par les bus, les cars et les poids lourds : « Il y a 40.000 véhicules qui fonctionnent au GNV actuellement sur les routes françaises, dont 11.000 poids lourds. Mais il y a également beaucoup de bus, on le retrouve beaucoup en usage urbain ou régional pour le transport de voyageurs. »
Le BIO GNV est « un petit peu plus adapté pour les mobilités lourdes parce qu'on a un réseau de stations qui est plus dédié aux professionnels… » Selon le président, le territoire français est « très bien maillé » avec « 700 stations dont une bonne moitié est ouverte [...] à un public de professionnels ».
Mais Erwan Cotard constate que ce BIO GNV commence à s'étendre au-delà des poids lourds : « On retrouve de plus en plus de véhicules […] rétrofités, c'est-à-dire qu'on va changer leur moteur diesel en un moteur biogaz en l'occurrence, par exemple, pour des utilitaires de professionnels d'artisans. »
En plus d'une démarche écologique, ce gaz vert est aussi une solution économique : « On est souvent sur des prix autour de 20% plus bas que le diesel et on a des systèmes d'amortissement qui sont intéressants pour les véhicules des professionnels. »
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