Stationnement à Paris : Faut-il revenir à des véhicules plus légers ?
date 04/10/2024 - 11:38 | micro_reportage Francine Thomas
Depuis le 1er octobre dernier à Paris, les tarifs de stationnement sont calculés en fonction du poids du véhicule. Pourquoi les SUV et autres véhicules lourds sont-ils ainsi dans le viseur ? Leur popularité est-elle inéluctable ?
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Stationnement à Paris : Faut-il revenir à des véhicules plus légers ?
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18 euros pour une heure, 117 euros pour 4 heures : voilà le nouveau tarif de stationnement dans le centre de Paris, hors tarif résidentiel, pour les véhicules thermiques de plus de 1 tonne 6 et les électriques de plus de 2 tonnes.
Au-delà du poids, David Belliard, adjoint en charge des transports et des mobilités à la Mairie de Paris, souhaite aussi viser les véhicules les plus encombrants et les inciter à ne plus se garer dans la rue : « Nous avons besoin de récupérer cet espace pour en faire d'autres choses, pour des pistes cyclables, pour élargir des trottoirs ou pour permettre aux bus de circuler. Et puis, à ça, s'ajoute la question du climat. Chaque fois qu'il y a une nouvelle Clio ou une nouvelle version de voiture, elle pèse davantage que les versions précédentes. Ça va à l'encontre de ce qu'il nous faut faire. »
Les voitures pèsent aujourd'hui en moyenne 1250 kilos contre 800 dans les années 60. En cause : les équipements de sécurité, de dépollution et de divertissement. Et un goût des acheteurs de véhicules neufs pour ces fameux SUV plus gros, plus hauts, et qui représentent désormais plus de 40% des nouvelles immatriculations. Mais cette tendance n'est pas inéluctable pour Christophe Congréga, journaliste à ‘‘L'Automobile magazine’’.
« Les constructeurs doivent respecter un objectif d'émission de CO2 et ils payent 95 euros par gramme supplémentaire. Ça peut leur coûter des millions d'euros, voire des centaines de millions d'euros. Donc ils font tous très attention au poids. On commence à voir des véhicules qui remplacent celui d'avant et qui arrivent à être un peu plus légers. »
Une nouvelle tendance est même en train de poindre : celle des micro-voitures dont on dit qu'elles représenteront l'une des attractions du prochain Mondial de l'Automobile.
Au-delà du poids, David Belliard, adjoint en charge des transports et des mobilités à la Mairie de Paris, souhaite aussi viser les véhicules les plus encombrants et les inciter à ne plus se garer dans la rue : « Nous avons besoin de récupérer cet espace pour en faire d'autres choses, pour des pistes cyclables, pour élargir des trottoirs ou pour permettre aux bus de circuler. Et puis, à ça, s'ajoute la question du climat. Chaque fois qu'il y a une nouvelle Clio ou une nouvelle version de voiture, elle pèse davantage que les versions précédentes. Ça va à l'encontre de ce qu'il nous faut faire. »
Les voitures pèsent aujourd'hui en moyenne 1250 kilos contre 800 dans les années 60. En cause : les équipements de sécurité, de dépollution et de divertissement. Et un goût des acheteurs de véhicules neufs pour ces fameux SUV plus gros, plus hauts, et qui représentent désormais plus de 40% des nouvelles immatriculations. Mais cette tendance n'est pas inéluctable pour Christophe Congréga, journaliste à ‘‘L'Automobile magazine’’.
« Les constructeurs doivent respecter un objectif d'émission de CO2 et ils payent 95 euros par gramme supplémentaire. Ça peut leur coûter des millions d'euros, voire des centaines de millions d'euros. Donc ils font tous très attention au poids. On commence à voir des véhicules qui remplacent celui d'avant et qui arrivent à être un peu plus légers. »
Une nouvelle tendance est même en train de poindre : celle des micro-voitures dont on dit qu'elles représenteront l'une des attractions du prochain Mondial de l'Automobile.