Sumi Jo lance un concours international de chant
date 23/06/2024 - 09:14 | micro_reportage Charlotte Latour
Sumi Jo, soprano sud-coréenne, cherche les stars du lyrique de demain ! Elle lance un concours international de chant à La Ferté Imbault.
© Jessica Béjot
Sumi Jo lance un concours internat…
Sumi Jo lance un concours international de chant
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110 secondes pour un tout nouveau concours international de chant, créé par la soprano Sumi Jo. À 61 ans, la chanteuse sud-coréenne a plus de 50 enregistrements à son actif et a donné des concerts dans le monde entier. Élevée à la dure par une mère qui voulait qu'elle devienne une diva, elle a pu faire décoller sa carrière en remportant des concours internationaux. À son tour, elle veut aider des talents à éclore aujourd'hui en créant son tremplin international dans un château de 1627, celui de la Ferté-Imbault. Il s'agit du plus grand et plus ancien château en briques de Sologne, un véritable bijou architectural de la vallée de la Loire. 24 chanteurs de 18 à 32 ans ont été sélectionnés parmi 500 candidatures.
La soprano explique qu'à travers ce concours, elle cherche avant tout à faire émerger des artistes au fort charisme : « Je cherche de vraies stars. Il faut bien chanter, mais pas seulement ! Je cherche des chanteurs et chanteuses avec une forte personnalité, une capacité à pratiquer les langues, et une capacité d' ‘‘entertainer’’, de ‘‘performer’’... Une star, une vraie star. » Star, elle l'est devenue elle-même, grâce à son talent et à force de travail acharné. Et si elle n'a pas été heureuse tous les jours au fil de ses études, elle admet qu'aujourd'hui, elle mène une vie confortable qui lui convient. « Je suis très contente d'être devenue chanteuse, mais je n'aimais pas beaucoup pratiquer ! Parce que 8 heures par jour, au piano, à aller danser, à apprendre l'anglais, pour une petite fille de 7 ou 8 ans, c'était trop. »
« Je suis allée étudier l'opéra à 20 ans, et pour une jeune fille de Corée, se retrouver complètement seule en Italie, ce n'était pas facile du tout. Mais j'ai eu la chance, grâce à plusieurs professeurs, de bénéficier de cours gratuits. Je n'avais pas d'argent et souvent je n'avais pas la possibilité de manger », reconnaît-elle. Des débuts difficiles, isolée, à une époque où Internet et les smartphones n'existaient pas. Et c'est en se présentant à son premier concours international que les choses ont changé. Elle a remporté une belle enveloppe qui a atténué les soucis financiers et qui l'a fait connaître. Dans le monde de la musique classique, enchaîner des concours permet d'étoffer un carnet d'adresses, et parfois pour les chanteurs, d'obtenir des rôles sur les scènes des opéras du monde entier. Aujourd'hui, Sumi Jo veut transmettre aux jeunes artistes cette possibilité de débuter une carrière en étant soutenu financièrement et artistiquement. Chaque candidat prépare 4 airs d’opéra pour la demi-finale et 4 autres pour la finale. À la clé pour les gagnants : un prix de 50 000 euros pour le vainqueur, et 20 000 et 10 000 euros pour les 2e et 3e lauréats, en plus de l’assurance d’être appelés à chanter dans de grandes productions lyriques internationales.
La première édition de la Sumi Jo International Singing Competition, c'est du 7 au 13 juillet 2024 à la Ferté-Imbault. Auditions, masterclasses, récitals et concerts sont ouverts au public.
La soprano explique qu'à travers ce concours, elle cherche avant tout à faire émerger des artistes au fort charisme : « Je cherche de vraies stars. Il faut bien chanter, mais pas seulement ! Je cherche des chanteurs et chanteuses avec une forte personnalité, une capacité à pratiquer les langues, et une capacité d' ‘‘entertainer’’, de ‘‘performer’’... Une star, une vraie star. » Star, elle l'est devenue elle-même, grâce à son talent et à force de travail acharné. Et si elle n'a pas été heureuse tous les jours au fil de ses études, elle admet qu'aujourd'hui, elle mène une vie confortable qui lui convient. « Je suis très contente d'être devenue chanteuse, mais je n'aimais pas beaucoup pratiquer ! Parce que 8 heures par jour, au piano, à aller danser, à apprendre l'anglais, pour une petite fille de 7 ou 8 ans, c'était trop. »
« Je suis allée étudier l'opéra à 20 ans, et pour une jeune fille de Corée, se retrouver complètement seule en Italie, ce n'était pas facile du tout. Mais j'ai eu la chance, grâce à plusieurs professeurs, de bénéficier de cours gratuits. Je n'avais pas d'argent et souvent je n'avais pas la possibilité de manger », reconnaît-elle. Des débuts difficiles, isolée, à une époque où Internet et les smartphones n'existaient pas. Et c'est en se présentant à son premier concours international que les choses ont changé. Elle a remporté une belle enveloppe qui a atténué les soucis financiers et qui l'a fait connaître. Dans le monde de la musique classique, enchaîner des concours permet d'étoffer un carnet d'adresses, et parfois pour les chanteurs, d'obtenir des rôles sur les scènes des opéras du monde entier. Aujourd'hui, Sumi Jo veut transmettre aux jeunes artistes cette possibilité de débuter une carrière en étant soutenu financièrement et artistiquement. Chaque candidat prépare 4 airs d’opéra pour la demi-finale et 4 autres pour la finale. À la clé pour les gagnants : un prix de 50 000 euros pour le vainqueur, et 20 000 et 10 000 euros pour les 2e et 3e lauréats, en plus de l’assurance d’être appelés à chanter dans de grandes productions lyriques internationales.
La première édition de la Sumi Jo International Singing Competition, c'est du 7 au 13 juillet 2024 à la Ferté-Imbault. Auditions, masterclasses, récitals et concerts sont ouverts au public.
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