Rolls-Royce Spectre : le luxe aussi passe à l’électrique

La Rolls-Royce Spectre marque un tournant pour le constructeur anglais. Ce coupé électrique de 5,48 m allie luxe, silence et confort extrême. Essayé par Pierre Lefebvre de L’Automobile Magazine, ce véhicule impressionne par son raffinement, ses portes spectaculaires et ses tapis dignes d’un nuage.

Rolls-Royce, qui appartient au groupe BMW, franchit un cap historique avec la Spectre, son premier modèle 100% électrique. Un pari audacieux et à la fois évident pour un constructeur qui a toujours mis l’accent sur le silence et le confort. Pierre Lefebvre, le rédacteur en chef adjoint de L’Automobile Magazine, a eu le privilège d’essayer cette machine d’exception.

Avec ses 5,48 mètres de long, la Spectre en impose. « Les grosses limousines que vous voyez devant les beaux hôtels, ce sont des crevettes à côté », s’amuse le journaliste. Mais au-delà du gabarit, c’est l’expérience à bord qui impressionne. La suspension pneumatique absorbe chaque irrégularité de la route, et l’insonorisation atteint des sommets. « À tel point que l'on pourrait se parler en chuchotant », témoigne Pierre Lefebvre.

Le raffinement est omniprésent. Les portes antagonistes de 1,50m de long se referment automatiquement et un parapluie siglé Rolls-Royce se cache dans chaque portière, détail aussi pratique que luxueux. À l’intérieur, un plafond constellé de fibres optiques simule un ciel étoilé « et vous pouvez même apercevoir une étoile filante », ajoute le journaliste. Autre touche de luxe : les tapis en laine d’agneau, si moelleux que l’essayeur s’est amusé à se déchausser. « Vous avez l’impression de marcher sur un mouton », plaisante-t-il.

Enfin, le prix, forcément élitiste : comptez 500 000 euros, un demi-million, pour vous offrir ce « salon roulant » électrique. Un rêve accessible à une poignée de privilégiés, mais qui marque un tournant dans l’histoire de l’automobile de luxe.