Pourquoi les confiseries sont toujours présentes aux caisses des supermarchés ?
date 13/09/2024 - 18:29 | micro_reportage Charles Daudon
Contrairement aux engagements pris en 2008, les enseignes de la grande distribution proposent aux caisses de nombreuses confiseries ciblant particulièrement les enfants. L'association de consommateurs pointe également leur mise en avant ailleurs dans les allées.
Image d'illustration générée via IA
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« Après avoir visité plus de 600 magasins en France, le constat est sans appel. Dans 86% des magasins visités, les confiseries sont présentes aux caisses et, dans plus d'un magasin sur deux, il s'agit de confiseries spécialement destinées aux enfants » déclare Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC Que-Choisir. L'association de consommateurs publie une enquête sur le marketing alimentaire dans la grande distribution qui s'était pourtant engagée à les retirer des caisses des magasins.
« En 2008, les autorités avaient demandé aux enseignes de retirer cette incitation à l'achat et la grande distribution, par crainte d'une interdiction réglementaire, avait accepté de le faire. On se rend compte que le volontariat ne fonctionne pas, 15 ans après, puisque les confiseries sont massivement revenues à ces endroits très stratégiques » ajoute Olivier Andrault alors même que les nutritionnistes alertent sur la progression de l'obésité chez l'enfant et des maladies cardiovasculaires. L'association de consommateurs demande aux pouvoirs publics d'agir.
« Il faut en passer par la loi comme c'est le cas en Grande-Bretagne où la vente de friandises est interdite aux caisses des supermarchés. En France, on voit bien que le volontariat et les engagements pris la main sur le cœur ça ne fonctionne pas. Il faut interdire les sollicitations permanentes aux caisses, mais aussi, plus globalement, le marketing irresponsable pour des produits très sucrés à destination des enfants. »
« En 2008, les autorités avaient demandé aux enseignes de retirer cette incitation à l'achat et la grande distribution, par crainte d'une interdiction réglementaire, avait accepté de le faire. On se rend compte que le volontariat ne fonctionne pas, 15 ans après, puisque les confiseries sont massivement revenues à ces endroits très stratégiques » ajoute Olivier Andrault alors même que les nutritionnistes alertent sur la progression de l'obésité chez l'enfant et des maladies cardiovasculaires. L'association de consommateurs demande aux pouvoirs publics d'agir.
« Il faut en passer par la loi comme c'est le cas en Grande-Bretagne où la vente de friandises est interdite aux caisses des supermarchés. En France, on voit bien que le volontariat et les engagements pris la main sur le cœur ça ne fonctionne pas. Il faut interdire les sollicitations permanentes aux caisses, mais aussi, plus globalement, le marketing irresponsable pour des produits très sucrés à destination des enfants. »
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