La question est posée à Sylvain Lopez de VINCI Autoroutes : « La réponse est oui parce que les régions n'ont pas toutes la même topographie, le même relief. Sur les autoroutes de plaine comme sur les autoroutes A10 ou A62, on va avoir des ouvrages courants. Sur les autoroutes de montagne comme l'A89, ou la section entre Nice et la frontière italienne de l'A8, des zones avec des viaducs. »
Des ouvrages d'art spécifiques aussi en raison de l'histoire de l'autoroute, les techniques de construction ayant évolué avec aujourd'hui moins d'ouvrages en béton et davantage d'ouvrages métalliques. Sans oublier la diversité des climats dans les régions traversées : « Par exemple, des ouvrages d'échangeurs sont assez similaires aux quatre coins du réseau », poursuit Sylvain Lopez. « Pour autant, leurs matériaux constitutifs peuvent être totalement différents ou très différents parce qu'ils doivent être adaptés à la rigueur du climat. Si on prend l'exemple de l'échangeur du Sancy qui est situé à 950 mètres d'altitude, c'est le point haut du réseau VINCI Autoroutes. Et ce béton est très différent du béton qui a servi à faire un échangeur sur l'autoroute A63 ou l'autoroute A85. »
Des ouvrages d'art, il en existe environ 7000 sur le réseau VINCI Autoroutes, dont plus de 6000 ponts et viaducs.
Ponts, tunnels, viaducs : leurs spécificités...
Comment sont pensés ces dispositifs assurant la continuité du réseau autoroutier en fonction de la topographie et du relief du territoire ? Diffèrent-ils d'une région à l'autre ?
Dernière modification : 30/10/2023 09:36
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