Stabiliser l'autoroutes grâce à des murs
date 06/06/2025 - 14:37 | micro_reportage Quentin Lachese
Les murs de soutènement sont essentiels pour stabiliser les autoroutes, notamment en montagne ou en plaine, à proximité de ponts. Découvrez leur utilisation selon les contraintes du terrain.

© VINCI Autoroutes
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Stabiliser l'autoroutes grâce à des murs
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Construire une autoroute en zone accidentée nécessite des techniques précises pour stabiliser l’ouvrage. L’un des dispositifs clés, souvent méconnu, est le mur de soutènement. Présente sur tout le réseau, cette structure permet de maintenir la chaussée, notamment quand le sol présente un dénivelé ou une instabilité. Sophie Favre, de VINCI Autoroutes, rappelle leur omniprésence : « On en a plusieurs milliers sur tout le réseau. »
Ces murs sont indispensables dès qu’une portion de l’autoroute est en surplomb ou à proximité d’un pont. En plaine aussi, leur usage est fréquent pour maintenir le sol : « Typiquement, si vous êtes en plaine, mais que vous devez passer sur un pont qui passe au-dessus d'un cours d'eau, pour gérer l'appui de rive, le moment où le terrain va commencer à descendre, on fait un mur de soutènement pour pouvoir vous permettre de rouler tout droit. »
Le principe de ces murs est simple : contenir un matériau instable, comme de la terre, qui aurait tendance à s’étaler, raconte Sophie Favre : « Quand vous faites un château de sable, si vous marchez dessus, le château descend, et le sable, il va aller à droite et à gauche. Donc, on va avoir besoin de faire un mur, soit d'un côté, soit de deux côtés, pour pouvoir contenir ce matériau-là et faire en sorte que l'autoroute se tienne. »
Selon les contraintes du terrain, différents types de murs sont employés. Il en existe 13, chacun adapté à une situation précise. Certains sont constitués de grandes plaques métalliques enfoncées dans le sol, comme les murs en ‘‘pâle planche’’. Leur fonction est double : retenir la terre et s’adapter à la pression exercée sur la structure. Dans les zones vallonnées ou montagneuses, ces murs sont plus visibles. Leur rôle y est fondamental : empêcher l’éboulement ou le glissement de terrain sur les voies en contrebas.
Ces murs sont indispensables dès qu’une portion de l’autoroute est en surplomb ou à proximité d’un pont. En plaine aussi, leur usage est fréquent pour maintenir le sol : « Typiquement, si vous êtes en plaine, mais que vous devez passer sur un pont qui passe au-dessus d'un cours d'eau, pour gérer l'appui de rive, le moment où le terrain va commencer à descendre, on fait un mur de soutènement pour pouvoir vous permettre de rouler tout droit. »
Le principe de ces murs est simple : contenir un matériau instable, comme de la terre, qui aurait tendance à s’étaler, raconte Sophie Favre : « Quand vous faites un château de sable, si vous marchez dessus, le château descend, et le sable, il va aller à droite et à gauche. Donc, on va avoir besoin de faire un mur, soit d'un côté, soit de deux côtés, pour pouvoir contenir ce matériau-là et faire en sorte que l'autoroute se tienne. »
Selon les contraintes du terrain, différents types de murs sont employés. Il en existe 13, chacun adapté à une situation précise. Certains sont constitués de grandes plaques métalliques enfoncées dans le sol, comme les murs en ‘‘pâle planche’’. Leur fonction est double : retenir la terre et s’adapter à la pression exercée sur la structure. Dans les zones vallonnées ou montagneuses, ces murs sont plus visibles. Leur rôle y est fondamental : empêcher l’éboulement ou le glissement de terrain sur les voies en contrebas.
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