Musique en liberté : Guilhem Fabre et le camion-scène d'uNopia
date 31/05/2024 - 16:33 | micro_reportage Charlotte Latour
Cet été, vous croiserez peut être sur les routes un camion sur lequel est écrit : « La musique classique en liberté dans un camion-scène ». Le projet uNopia a déjà attiré 19 000 spectateurs. Son créateur, le pianiste Guilhem Fabre est dans Tempo 110.
© Armanet
Musique en liberté : Guilhem Fabre…
Musique en liberté : Guilhem Fabre et le camion-scène d'uNopia
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Voici un camion scène qui sillonne les routes de France. Un simple camion de 20 m3, aménagé pour contenir un piano de concert et qui se déploie pour devenir une scène, afin d'apporter la musique classique dans des endroits inattendus ou éloignés des salles de concert. Au volant et au piano : Guilhem Fabre. Il joue en pleine nature, sur des places de village, dans des banlieues, parfois avec d'autres artistes. Son génial projet a 5 ans. Il s'appelle uNopia, contraction des mots ‘‘utopie’’ et ‘‘piano’’.
Guilhem Fabre est souvent surpris par la fréquentation que suscitent ces concerts impromptus. « Parfois dans des tout petits villages, il y a 200 personnes. Évidemment, ça dépend énormément de la communication qui est faite par les festivals, les communes ou les collectivités qui nous accueillent. Moi d'ailleurs qui habite une partie du temps dans un tout petit village en Ardèche, je me rends bien compte qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Mais lorsqu'il se passe quelque chose, tout le monde vient ! »
Le pianiste considère que le format de ces concerts itinérants se situe dans la veine de la carrière de tout musicien. « On pense souvent que c'est une idée assez nouvelle, mais finalement, je crois que j'ai retissé le lien avec ce qui se faisait du temps des troubadours. Évidemment, dans le milieu classique, on voit ça comme une initiative assez originale, mais pour les artistes en général, c'est assez naturel d'être en tournée. »
Mais ce n'est pas parce que ces concerts se veulent moins « guindés » que ceux auxquels on assiste dans des grandes salles, que le pianiste néglige pour autant son jeu et son auditoire. Au contraire. « J'essaye, au maximum quand je joue, d'être dans cette tension constante pour que les gens puissent être attrapés, parce que si on joue en pensant à autre chose, c'est foutu. Surtout avec des gens qui sont là de passage. »
Aux yeux de Guilhem Fabre, il propose les concerts les plus démocratiques qui soient : « L'idée, c'est de pouvoir jouer tout le temps, partout, le plus facilement possible et pour tout le monde. »
Prochains concerts pour ce piano itinérant de Guilhem Fabre : dans le Tarn ces 8, 9 et 10 juin, en Ardèche à la Voulte-sur-Rhône le 13 juin, et près de Lyon à Irigny le 10 juillet.
Guilhem Fabre est souvent surpris par la fréquentation que suscitent ces concerts impromptus. « Parfois dans des tout petits villages, il y a 200 personnes. Évidemment, ça dépend énormément de la communication qui est faite par les festivals, les communes ou les collectivités qui nous accueillent. Moi d'ailleurs qui habite une partie du temps dans un tout petit village en Ardèche, je me rends bien compte qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Mais lorsqu'il se passe quelque chose, tout le monde vient ! »
Le pianiste considère que le format de ces concerts itinérants se situe dans la veine de la carrière de tout musicien. « On pense souvent que c'est une idée assez nouvelle, mais finalement, je crois que j'ai retissé le lien avec ce qui se faisait du temps des troubadours. Évidemment, dans le milieu classique, on voit ça comme une initiative assez originale, mais pour les artistes en général, c'est assez naturel d'être en tournée. »
Mais ce n'est pas parce que ces concerts se veulent moins « guindés » que ceux auxquels on assiste dans des grandes salles, que le pianiste néglige pour autant son jeu et son auditoire. Au contraire. « J'essaye, au maximum quand je joue, d'être dans cette tension constante pour que les gens puissent être attrapés, parce que si on joue en pensant à autre chose, c'est foutu. Surtout avec des gens qui sont là de passage. »
Aux yeux de Guilhem Fabre, il propose les concerts les plus démocratiques qui soient : « L'idée, c'est de pouvoir jouer tout le temps, partout, le plus facilement possible et pour tout le monde. »
Prochains concerts pour ce piano itinérant de Guilhem Fabre : dans le Tarn ces 8, 9 et 10 juin, en Ardèche à la Voulte-sur-Rhône le 13 juin, et près de Lyon à Irigny le 10 juillet.
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