Madonna, une tournée provocatrice
date 21/10/2024 - 14:29 | micro_reportage Gilles Ravarino
Au début des années 90, la renommée de Madonna n'est plus vraiment à faire. Alors, pour rentrer dans la légende, la chanteuse va passer la vitesse supérieure. Quitte à jouer sur le terrain de la provocation…
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Madonna, une tournée provocatrice
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Le ‘‘Blond Ambition Tour’’ reste dans les mémoires pour ses concerts plutôt audacieux. Plus qu'une simple série de concerts, Madonna va s'ériger au statut de Reine de la Pop en 1990.
Après le succès de l'album ‘‘Like a Prayer’’, la renommée de Madonna n'est plus vraiment à faire, le succès est au rendez-vous tant côté critique que commercial.
Il n’en faut pas plus à la blonde ambitieuse, voulant s’émanciper de ses deux précédentes tournées qui suivaient un modèle classique de concerts dans des stades. Pour le ‘‘Blond Ambition Tour’’, Madonna vise plus haut, et pour cela elle va tout contrôler, tout décider. Et cela commence par l’éviction de Patrick Leonard, qui avait été son directeur musical sur les deux précédentes tournées.
Elle met donc les petits plats dans les grands : son idée est de déplacer l’orchestre pour permettre d’offrir un show avec des airs de comédie musicale, chorégraphies millimétrées et tenues signées Jean-Paul Gaultier (dont le fameux corset couleur chair aux seins pointus).
Après le succès de l'album ‘‘Like a Prayer’’, la renommée de Madonna n'est plus vraiment à faire, le succès est au rendez-vous tant côté critique que commercial.
Il n’en faut pas plus à la blonde ambitieuse, voulant s’émanciper de ses deux précédentes tournées qui suivaient un modèle classique de concerts dans des stades. Pour le ‘‘Blond Ambition Tour’’, Madonna vise plus haut, et pour cela elle va tout contrôler, tout décider. Et cela commence par l’éviction de Patrick Leonard, qui avait été son directeur musical sur les deux précédentes tournées.
Elle met donc les petits plats dans les grands : son idée est de déplacer l’orchestre pour permettre d’offrir un show avec des airs de comédie musicale, chorégraphies millimétrées et tenues signées Jean-Paul Gaultier (dont le fameux corset couleur chair aux seins pointus).
Côté provocation, elle n'hésite pas à tout donner: elle a imaginé 4 tableaux qui offrent des ambiances différentes, entre Metropolis, Orange Mécanique et spiritualité, avec toujours une touche de provocation. Une simulation de scène de plaisir personnel, par exemple, ce qui lui vaut d’être menacée d’arrestation à Toronto. Ou encore l'utilisation d’images chrétiennes, d’où la réaction du Vatican qui dénonce une tournée pleine de pêchés. Et c'est sans parler de l’homosexualité affichée d’une grande partie de sa troupe, sujet encore tabou à cette époque.
La tournée sera reconnue par le magazine ‘‘Rolling Stone’’ comme tournée de la décennie. Un documentaire réalisé pendant la tournée, ‘‘In bed with Madonna’’, sera présenté à Cannes. De quoi faire danser le voguing à la Croisette et la planète entière.