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Le leasing social revient en septembre : aides réduites et voitures chinoises exclues

Le gouvernement relance son dispositif de leasing social pour voitures électriques à partir du 30 septembre, avec des loyers plafonnés à 140 euros pour les modèles les moins chers contre 100 euros auparavant. Les aides publiques sont nettement réduites par rapport à la première vague de 2024. Financée par les certificats d’économie d’énergie, l’opération exclut les voitures chinoises et cible les ménages modestes tributaires de leur voiture pour travailler.

Dernière modification : 16/07/2025 16:51

Le leasing social revient en septembre : aides réduites et voitures chinoises exclues

Mise en charge d'une voiture électrique

© Adobe Stock
Annoncé mardi 15 juillet par les ministères de la Transition écologique et de l’Industrie, le retour du leasing social pour voitures électriques se fera à partir du 30 septembre. Mais cette seconde vague diffère sensiblement de la première, lancée début 2024. Les loyers mensuels restent accessibles, à moins de 140 euros pour les modèles d’entrée de gamme, mais l’aide publique à l’achat est divisée par deux : de 13 000 euros par véhicule l’an passé, elle passe à 7 000 euros.

Cette baisse s’explique par un changement de financement. Le dispositif, chiffré à 370 millions d’euros, n’est plus pris en charge par l’État, en recherche d’économies budgétaires. Il repose désormais sur les certificats d’économie d’énergie (CEE), un mécanisme contraignant les fournisseurs d’énergie à financer des actions d’efficacité énergétique.

Autre évolution notable : avantage aux voitures françaises


L’exclusion des véhicules chinois, qui ne remplissent pas les critères du « score environnemental ». Ce critère favorise indirectement les constructeurs français, comme Renault (R5) ou Stellantis (Citroën C3), qui ont déjà ouvert les précommandes.

Réservée aux foyers modestes dépendant de leur véhicule pour se rendre au travail, l’offre cible les 50 % de Français les moins aisés. L’appel à manifestation d’intérêt lancé mardi fixe une condition aux loueurs : proposer au moins un modèle à moins de 140 euros et tous les autres sous le seuil de 200 euros.

Lors de la première édition, 50 000 commandes avaient été enregistrées en six semaines, avec un public plus jeune que la moyenne des acheteurs de voitures neuves.

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