Gazole XTL : un nouveau carburant plus propre mais plus cher
date 27/02/2025 - 16:47 | micro_reportage Virginie Decorte
Ce gasoil de synthèse, issu de plusieurs sources de production autres que le pétrole, est depuis juin 2024 autorisé à la vente en station-service. Ce carburant, moins polluant, pourrait faire perdurer les moteurs diesel au-delà de 2035.
© Altens
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Gazole XTL : un nouveau carburant plus propre mais plus cher
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Jusqu’alors réservé aux flottes de véhicules d’entreprise, le carburant XTL peut désormais être distribué en station-service pour les particuliers. Et c'est « une très bonne chose d'un point de vue écologique » pour Côme de Ternay, chef de produit chez Altens, une société française spécialisée dans la distribution de carburants alternatifs 100% renouvelable : « L'avantage c'est une baisse minimum de 83% d'économie de CO2 par rapport au diesel. Et puis, c'est mettre en avant l'économie circulaire à travers la revalorisation des déchets en biocarburants. »
Les émissions de particules, d’oxydes d'azote (NOX) ou encore de dioxyde de soufre (SO2) à l’échappement, sont également sensiblement réduites, de 25 à 30%. Le gazole XTL est en effet très pur car ils contient peu, voire pas, de soufre (maximum 1 mg/kg contre 10 pour le gazole traditionnel), d'aromatiques ou d'autres contaminants présents dans les carburants dérivés du pétrole. Enfin, comme le XTL est souvent produit à base de déchets ou de résidus, il n’entre pas en compétition avec la production alimentaire, selon Côme de Ternay : « Ces déchets viennent des huiles alimentaires usagées, des graisses animales, des résidus de stations d'épuration. Ces éléments sont classifiés aujourd'hui de déchets mais on a trouvé la technologie pour pouvoir les retraiter, en faire du biocarburant. Donc l'avantage c'est vraiment ça, utiliser un déchet et en faire une ressource. »
En revanche, l'inconvénient majeur du PUR-XTL (HVO100) c'est son prix, reconnait le chef de produit d'Altens: « Malheureusement il y a un prix qui va être un peu plus cher que le gasoil en fonction des stations, ça peut aller de 0,05 à 0,20 euros plus cher. » Mais, explique-t-il, seules quelques stations-services qui avaient anticipé la parution des décrets ont préparé des cuves et en proposent : « Aujourd'hui c'est assez marginal, il doit y avoir une quinzaine de stations qui le propose en France, ça a été autorisé seulement depuis juin 2024. Mais ça tend à se développer dans les mois et années à venir. »
Les émissions de particules, d’oxydes d'azote (NOX) ou encore de dioxyde de soufre (SO2) à l’échappement, sont également sensiblement réduites, de 25 à 30%. Le gazole XTL est en effet très pur car ils contient peu, voire pas, de soufre (maximum 1 mg/kg contre 10 pour le gazole traditionnel), d'aromatiques ou d'autres contaminants présents dans les carburants dérivés du pétrole. Enfin, comme le XTL est souvent produit à base de déchets ou de résidus, il n’entre pas en compétition avec la production alimentaire, selon Côme de Ternay : « Ces déchets viennent des huiles alimentaires usagées, des graisses animales, des résidus de stations d'épuration. Ces éléments sont classifiés aujourd'hui de déchets mais on a trouvé la technologie pour pouvoir les retraiter, en faire du biocarburant. Donc l'avantage c'est vraiment ça, utiliser un déchet et en faire une ressource. »
En revanche, l'inconvénient majeur du PUR-XTL (HVO100) c'est son prix, reconnait le chef de produit d'Altens: « Malheureusement il y a un prix qui va être un peu plus cher que le gasoil en fonction des stations, ça peut aller de 0,05 à 0,20 euros plus cher. » Mais, explique-t-il, seules quelques stations-services qui avaient anticipé la parution des décrets ont préparé des cuves et en proposent : « Aujourd'hui c'est assez marginal, il doit y avoir une quinzaine de stations qui le propose en France, ça a été autorisé seulement depuis juin 2024. Mais ça tend à se développer dans les mois et années à venir. »
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