Des autoroutes de l'information... sous l'autoroute
date 08/09/2024 - 09:13 | micro_reportage Quentin Lachese
Derrière les kilomètres de bitume et les panneaux de signalisation, nos autoroutes abritent un réseau de communication d'envergure. Guillaume Lapierre, Président de Viaveïs, filiale de VINCI Autoroutes, nous dévoile les coulisses de cette infrastructure numérique.
© VINCI Autoroutes
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Des autoroutes de l'information... sous l'autoroute
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« Nous avons à peu près 700 pylônes sur le réseau VINCI Autoroutes, c'est-à-dire tous les 5 à 10 km », explique Guillaume Lapierre, Président de Viaveïs, filiale de VINCI Autoroutes. Ces structures servent à bien plus que diffuser les informations routières sur la fréquence 107.7 FM. « Ils permettent aussi de faire de la téléphonie mobile », précise-t-il. La couverture des grands axes ne s'arrête pas aux portions d'autoroute à ciel ouvert : « Dans chaque tunnel, il y a des équipements actifs. C'est un ordinateur qui a des antennes à l'intérieur même du tunnel qui est connecté avec le monde extérieur pour bien relayer les signaux FM et les signaux téléphonie mobile. »
Mais le réseau autoroutier ne se limite pas aux ondes radio. « La fibre, c'est un câble », nous rappelle Guillaume Lapierre, « sur les 4500 km de notre réseau et qui relie toutes les grandes métropoles en France. Ce sont les caniveaux qui ont été construits à l'époque de la construction d'autoroutes, dans lesquelles on pose des câbles et ils permettent de faire passer les images que vous regardez quand vous allez sur Internet par exemple. »
Un réseau de fibres optiques qui joue un rôle crucial dans le transport de données à l'échelle européenne. « Nous relions des datacenters à travers des fibres qui arrivent par exemple sous la mer à Marseille, à Bordeaux ou à Nantes. Et qui ensuite cheminent le long des autoroutes pour aller vers les grandes capitales en Europe, à Paris ou plus loin dans l'Est européen. »
Le flux de données croissant pousse Viaveïs à investir davantage dans le développement de son réseau pour répondre à un trafic de données toujours en hausse.
Mais le réseau autoroutier ne se limite pas aux ondes radio. « La fibre, c'est un câble », nous rappelle Guillaume Lapierre, « sur les 4500 km de notre réseau et qui relie toutes les grandes métropoles en France. Ce sont les caniveaux qui ont été construits à l'époque de la construction d'autoroutes, dans lesquelles on pose des câbles et ils permettent de faire passer les images que vous regardez quand vous allez sur Internet par exemple. »
Un réseau de fibres optiques qui joue un rôle crucial dans le transport de données à l'échelle européenne. « Nous relions des datacenters à travers des fibres qui arrivent par exemple sous la mer à Marseille, à Bordeaux ou à Nantes. Et qui ensuite cheminent le long des autoroutes pour aller vers les grandes capitales en Europe, à Paris ou plus loin dans l'Est européen. »
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