‘‘Les jardins de Torcello’’ de Claudie Gallay
date 20/09/2024 - 12:21 | micro_reportage Francine Thomas
La romancière connait bien Venise. Elle nous y ramène dans son nouveau roman qui se lit comme une ode à la beauté des choses, à travers les parcours d'une jeune femme qui panse ses plaies dans la Cité des doges et d'un avocat qui se met en tête de faire renaître des jardins engloutis par les eaux.
''Les jardins de Torcello'' de Cla…
''Les jardins de Torcello'' de Claudie Gallay
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Si vous avez lu ‘‘Avant l'été’’, l'un des précédents romans de Claudie Gallay, vous connaissez l'héroïne Jess que l'on retrouve ici après un drame. Elle séjourne à Venise et fait la connaissance d'un avocat qui vit à Torcello, l'une des îles de la lagune, le plus bel endroit du monde selon elle.
« C'est un endroit très mélancolique, qui permet d'admirer Venise d'une façon incroyablement pure. Il faut vraiment faire ce trajet en bateau, de Venise jusqu'à Torcello, ne serait-ce que pour le voyage retour, quand on quitte Torcello. On se retourne, on la voit dans l'arrière du bateau et Venise apparaît en face. »
Jess déambule dans la ville, décide d'aider Maxence dans son projet fou de faire renaître des jardins disparus, et elle se laisse contaminer par la beauté de ce qui l'entoure : « La beauté est l'élément central de la vie si on apprend à ralentir nos existences et à regarder ce qui nous entoure. Il n'y a pas forcément besoin d'aller très loin pour s'émerveiller. La beauté met de la lumière dans nos cerveaux, elle met de la lumière dans nos cœurs et je pense qu'elle nous sauve. En tout cas c'est ce qui se passe pour Jess. Elle déambule dans Venise, elle vivote en faisant visiter la ville à des touristes, elle leur fait prendre des petites ruelles, elle les éloigne du centre, et elle leur montre ce qu'il faut voir pour être bien. »
Avec ‘‘Les jardins de Torcello’’ paru chez Actes Sud, Claudie Gallay nous raconte une utopie, nous parle de la beauté qui guérit le monde et de Venise qu'on aimerait insubmersible et elle nous offre un roman qu'il faut prendre le temps de déguster.
« C'est un endroit très mélancolique, qui permet d'admirer Venise d'une façon incroyablement pure. Il faut vraiment faire ce trajet en bateau, de Venise jusqu'à Torcello, ne serait-ce que pour le voyage retour, quand on quitte Torcello. On se retourne, on la voit dans l'arrière du bateau et Venise apparaît en face. »
Jess déambule dans la ville, décide d'aider Maxence dans son projet fou de faire renaître des jardins disparus, et elle se laisse contaminer par la beauté de ce qui l'entoure : « La beauté est l'élément central de la vie si on apprend à ralentir nos existences et à regarder ce qui nous entoure. Il n'y a pas forcément besoin d'aller très loin pour s'émerveiller. La beauté met de la lumière dans nos cerveaux, elle met de la lumière dans nos cœurs et je pense qu'elle nous sauve. En tout cas c'est ce qui se passe pour Jess. Elle déambule dans Venise, elle vivote en faisant visiter la ville à des touristes, elle leur fait prendre des petites ruelles, elle les éloigne du centre, et elle leur montre ce qu'il faut voir pour être bien. »
Avec ‘‘Les jardins de Torcello’’ paru chez Actes Sud, Claudie Gallay nous raconte une utopie, nous parle de la beauté qui guérit le monde et de Venise qu'on aimerait insubmersible et elle nous offre un roman qu'il faut prendre le temps de déguster.
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