‘‘Le printemps reviendra’’ de Nour Malowé
date 09/10/2024 - 05:46 | micro_reportage Francine Thomas
Alors que les Talibans arrivent à Kaboul, à l'été 2021, une femme tente d'organiser son avenir et celui de sa famille. Pour ce roman poignant, Nour Malowé s'est vue décerner le Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris.
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''Le printemps reviendra'' de Nour Malowé
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Il y a de l'espoir dans le titre de ce livre. Et pourtant, il en contient très peu. Mais Nour Malowé n'a pas voulu escamoter toute possibilité de lumière : « Je ne voulais pas rester dans le marasme et le désespoir. Et ce titre vient du proverbe afghan. Vous pouvez tuer toutes les hirondelles, le printemps viendra quand même. »
Dans le Kaboul de l'été 2021, alors que Talibans arrivent aux portes de la ville, Marwa, brillante chirurgienne, tente d'imaginer un avenir pour elle et sa famille. Et ce qui les attend est dramatique. Pour construire ce livre de la façon la plus juste possible, l'autrice s'est basée sur de nombreux témoignages : « Je travaille dans une équipe mobile précarité/psychiatrie et depuis des années, je rencontre des gens réfugiés du monde entier. Donc, Marwa, c'est l'union de plusieurs femmes très courageuses que j'ai rencontrées. »
La seule note d'espoir se loge dans les livres qu'a lus Marwa toute sa vie et qui vont prendre une grande importance au moment de la terrible chute de cette histoire, comme si la littérature était la seule source de résistance possible : « Je pense que l'art et la littérature, c'est ce qui fait notre noblesse, parce que j'entends tellement parler de guerres que cela m'aide à rester proche de l'humanité et à me dire que quand même, on fait aussi des choses extraordinaires. »
‘‘Le printemps reviendra’’ de Nour Malowé, aux éditions Récamier, est un roman nécessaire pour tenter de ne pas oublier complètement les femmes afghanes.
Dans le Kaboul de l'été 2021, alors que Talibans arrivent aux portes de la ville, Marwa, brillante chirurgienne, tente d'imaginer un avenir pour elle et sa famille. Et ce qui les attend est dramatique. Pour construire ce livre de la façon la plus juste possible, l'autrice s'est basée sur de nombreux témoignages : « Je travaille dans une équipe mobile précarité/psychiatrie et depuis des années, je rencontre des gens réfugiés du monde entier. Donc, Marwa, c'est l'union de plusieurs femmes très courageuses que j'ai rencontrées. »
La seule note d'espoir se loge dans les livres qu'a lus Marwa toute sa vie et qui vont prendre une grande importance au moment de la terrible chute de cette histoire, comme si la littérature était la seule source de résistance possible : « Je pense que l'art et la littérature, c'est ce qui fait notre noblesse, parce que j'entends tellement parler de guerres que cela m'aide à rester proche de l'humanité et à me dire que quand même, on fait aussi des choses extraordinaires. »
‘‘Le printemps reviendra’’ de Nour Malowé, aux éditions Récamier, est un roman nécessaire pour tenter de ne pas oublier complètement les femmes afghanes.
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