Tahar Rahim dans la peau d'Aznavour
date 21/10/2024 - 09:48 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Charles Aznavour avait adoubé ce projet : ‘‘Monsieur Aznavour’’, un biopic pour raconter sa vie, sa carrière, de ses galères des débuts au succès international. Pour incarner le chanteur disparu en 2018, Tahar Rahim livre une prestation époustouflante, qui a impressionné jusqu'aux enfants d'Aznavour.
© Antoine Agoudjian
Tahar Rahim dans la peau d'Aznavour
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Il incarne formidablement Charles Aznavour dans le film du duo Mehdi Idir et Grand Corps Malade. Et pourtant, l'acteur de 43 ans ne s'attendait pas du tout à ce rôle : « Au début, j'ai failli refuser. Mais le goût du risque, l'envie du challenge sont venus balayer mes peurs. Je ne pouvais pas passer à côté de ça ».
Tahar Rahim confie que ce rôle est le plus difficile qu'il ait eu à jouer en 20 ans de carrière : « Il s'agit d'une icône de la chanson française. Le seul moyen de pouvoir l'interpréter était de me donner corps, cœur et âme, dans un acharnement de travail, tout à son image. J'ai appris le piano, le chant, la danse, j'ai appris à bouger, à parler comme Charles. Il fallait que ça devienne un réflexe et que rien ne vienne interférer avec mon interprétation ».
Tahar Rahim a décelé des similitudes entre Charles Aznavour et lui : « Nous sommes tous deux enfants d'immigrés, pas du tout prédestinés à ce genre de travail artistique. Tous deux grands travailleurs. Avec l'envie de l'effacement des frontières, le goût pour la culture de l'autre, l'amour des langues différentes et l'envie de pouvoir explorer son art dans d'autres territoires ».
Si Charles Aznavour aimait les belles voitures, ce n'est pas le cas de notre acteur : « Pendant longtemps, je n'ai pas eu de voiture, juste un scooter. Aujourd'hui, avec 4 enfants, j'en ai une, et j'adore rouler de nuit sur l'autoroute. Il y a une ambiance qui me rappelle les voyages que je faisais quand j'étais enfant, en bus, pour aller dans le sud de la France, en colonie. Quand on ouvre les yeux parce qu'on a un petit peu froid et on est bercé par le bruit du moteur du bus, je ressens un peu ça quand je conduis la nuit. Ça, j'aime beaucoup ! »
Tahar Rahim confie que ce rôle est le plus difficile qu'il ait eu à jouer en 20 ans de carrière : « Il s'agit d'une icône de la chanson française. Le seul moyen de pouvoir l'interpréter était de me donner corps, cœur et âme, dans un acharnement de travail, tout à son image. J'ai appris le piano, le chant, la danse, j'ai appris à bouger, à parler comme Charles. Il fallait que ça devienne un réflexe et que rien ne vienne interférer avec mon interprétation ».
Tahar Rahim a décelé des similitudes entre Charles Aznavour et lui : « Nous sommes tous deux enfants d'immigrés, pas du tout prédestinés à ce genre de travail artistique. Tous deux grands travailleurs. Avec l'envie de l'effacement des frontières, le goût pour la culture de l'autre, l'amour des langues différentes et l'envie de pouvoir explorer son art dans d'autres territoires ».
Si Charles Aznavour aimait les belles voitures, ce n'est pas le cas de notre acteur : « Pendant longtemps, je n'ai pas eu de voiture, juste un scooter. Aujourd'hui, avec 4 enfants, j'en ai une, et j'adore rouler de nuit sur l'autoroute. Il y a une ambiance qui me rappelle les voyages que je faisais quand j'étais enfant, en bus, pour aller dans le sud de la France, en colonie. Quand on ouvre les yeux parce qu'on a un petit peu froid et on est bercé par le bruit du moteur du bus, je ressens un peu ça quand je conduis la nuit. Ça, j'aime beaucoup ! »
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