Les ‘‘Soleils Blancs’’ de Jean-Baptiste Doulcet
date 27/09/2024 - 14:24 | micro_reportage Charlotte Latour
Jean-Baptiste Doulcet s'aventure en terres nordiques. Son nouvel album est consacré à trois figures de la musique d'Europe du Nord : Grieg, Sibelius et Nielsen.
© Jacob Natorp
Les ''Soleils Blancs'' de Jean-Bap…
Les ''Soleils Blancs'' de Jean-Baptiste Doulcet
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110 secondes en territoire nordique. Jean-Baptiste Doulcet a sorti Soleils Blancs, un album où il joue les musiques du Norvégien Edvard Grieg, du Finlandais Jean Sibelius et du Danois Carl Nielsen. Le pianiste de 32 ans est particulièrement attaché à cette Europe du Nord pour y avoir étudié la musique en Erasmus à Helsinki, en Finlande, avant de séjourner en Suède pour approfondir ses connaissances musicales, et d'épouser ensuite une musicienne danoise.
Il revient sur cet attachement : « Déjà, ce sont des paysages, des lumières que je ne connaissais pas avant, qui sont très différents du reste du monde. C'est une mentalité aussi que j'ai beaucoup appréciée très vite, où il y a beaucoup moins de compétition, les choses sont plus ouvertes, même dans la société d'ailleurs, pas uniquement dans le monde musical, mais il y a beaucoup plus d'écoute, de confiance. J'ai l'impression que l'environnement est assez sain. »
Si les œuvres interprétées sur l'album sont toutes des exemples de sobriété et d’économie de moyens, elles ne manquent pas de profondeur et de chaleur pour autant. Chacun des trois compositeurs a aussi sa patte : « chez Grieg, on va entendre beaucoup de folklore, de contes populaires, un rapport à la danse. Chez Sibelius, on est dans quelque chose de beaucoup plus extatique, je dirais, dans une sérénité. Nielsen, lui, est un touche-à-tout qui a cette capacité de faire feu de tout bois, de s'inspirer de toutes les avant-gardes aussi de son époque. »
Jean-Baptiste Doulcet dresse volontiers un parallèle entre la musique française de Ravel ou Debussy, dont on vante toujours la couleur, et la musique de l'Europe du Nord : « ici, on n'est pas dans une musique de couleurs, mais vraiment dans une musique de luminosité variable. Quand on se retrouve dans les forêts finlandaises, on voit parfois des percées de lumière dans les arbres, on ne sait pas s'il est 18 h ou 6 h du matin, et les choses varient très vite. La luminosité de la neige aussi qui se reflète... Beaucoup de choses ont à voir avec la blancheur. C'est une forme de pureté, de calme, que j'avais envie de représenter. »
Soleils Blancs de Jean-Baptiste Doulcet est paru chez Mirare.
Il est en concert au Château d’Aulteribe dans le Puy-de-Dôme le dimanche 29 septembre, à l’église danoise à Paris le vendredi 4 octobre, à Croissy dans les Yvelines le 6 octobre et à Châteauroux les 20 et 21 octobre 2024.
Il revient sur cet attachement : « Déjà, ce sont des paysages, des lumières que je ne connaissais pas avant, qui sont très différents du reste du monde. C'est une mentalité aussi que j'ai beaucoup appréciée très vite, où il y a beaucoup moins de compétition, les choses sont plus ouvertes, même dans la société d'ailleurs, pas uniquement dans le monde musical, mais il y a beaucoup plus d'écoute, de confiance. J'ai l'impression que l'environnement est assez sain. »
Si les œuvres interprétées sur l'album sont toutes des exemples de sobriété et d’économie de moyens, elles ne manquent pas de profondeur et de chaleur pour autant. Chacun des trois compositeurs a aussi sa patte : « chez Grieg, on va entendre beaucoup de folklore, de contes populaires, un rapport à la danse. Chez Sibelius, on est dans quelque chose de beaucoup plus extatique, je dirais, dans une sérénité. Nielsen, lui, est un touche-à-tout qui a cette capacité de faire feu de tout bois, de s'inspirer de toutes les avant-gardes aussi de son époque. »
Jean-Baptiste Doulcet dresse volontiers un parallèle entre la musique française de Ravel ou Debussy, dont on vante toujours la couleur, et la musique de l'Europe du Nord : « ici, on n'est pas dans une musique de couleurs, mais vraiment dans une musique de luminosité variable. Quand on se retrouve dans les forêts finlandaises, on voit parfois des percées de lumière dans les arbres, on ne sait pas s'il est 18 h ou 6 h du matin, et les choses varient très vite. La luminosité de la neige aussi qui se reflète... Beaucoup de choses ont à voir avec la blancheur. C'est une forme de pureté, de calme, que j'avais envie de représenter. »
Soleils Blancs de Jean-Baptiste Doulcet est paru chez Mirare.
Il est en concert au Château d’Aulteribe dans le Puy-de-Dôme le dimanche 29 septembre, à l’église danoise à Paris le vendredi 4 octobre, à Croissy dans les Yvelines le 6 octobre et à Châteauroux les 20 et 21 octobre 2024.
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