La réserve nationale des marais de Bruges, havre de nature près de Bordeaux
date 06/06/2025 - 15:39 | micro_reportage Samuel Buquet
Aux portes de la capitale girondine, elle s’étend sur 265 hectares de nature préservée. Accessible à tous via un sentier de 1,2 km, elle abrite plus de 3600 espèces de plantes, d’animaux et de champignons. Cistudes d’Europe, oiseaux rares et paysages humides s’y découvrent en toute tranquillité, depuis des observatoires discrets aménagés pour le public.

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La réserve nationale des marais de Bruges, havre de nature près de Bordeaux
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À moins de 10 kilomètres de Bordeaux, la réserve naturelle nationale des marais de Bruges offre un dépaysement total. Ici, dans un vaste espace de 265 hectares, la nature a repris ses droits. Pour Charlotte Dubreuil, conservatrice du site, ce lieu est « un petit écrin de nature » à préserver.
Dès l’entrée, le visiteur est invité à abandonner son véhicule et à suivre à pied un sentier balisé de 1,2 km. « Ce chemin donne accès à trois observatoires depuis lesquels on peut observer le marais et ses habitants sans les déranger », précise-t-elle. Chiens, vélos ou cueillettes sont interdits, dans un souci de respect de la faune et de la flore.
Sur place, pas besoin d’être spécialiste : « On peut voir un pivert ou entendre une Bouscarle de Cetti », raconte Christine, une promeneuse venue observer les oiseaux. Il suffit d’un rayon de soleil pour apercevoir les cistudes d’Europe, ces petites tortues endémiques venues se chauffer sur les berges. Les enfants peuvent aussi admirer des foulques nourrissant leurs petits ou, avec un peu de chance, de grandes aigrettes.
Au total, plus de 3600 espèces ont été recensées : plantes, animaux, champignons. Mais cette biodiversité est fragile. « Le Vison d’Europe, présent autrefois, a disparu depuis plus de vingt ans », déplore Charlotte Dubreuil. La réserve, ouverte toute l’année, rappelle que même en ville, la nature reste à portée de pas.
Dès l’entrée, le visiteur est invité à abandonner son véhicule et à suivre à pied un sentier balisé de 1,2 km. « Ce chemin donne accès à trois observatoires depuis lesquels on peut observer le marais et ses habitants sans les déranger », précise-t-elle. Chiens, vélos ou cueillettes sont interdits, dans un souci de respect de la faune et de la flore.
Sur place, pas besoin d’être spécialiste : « On peut voir un pivert ou entendre une Bouscarle de Cetti », raconte Christine, une promeneuse venue observer les oiseaux. Il suffit d’un rayon de soleil pour apercevoir les cistudes d’Europe, ces petites tortues endémiques venues se chauffer sur les berges. Les enfants peuvent aussi admirer des foulques nourrissant leurs petits ou, avec un peu de chance, de grandes aigrettes.
Au total, plus de 3600 espèces ont été recensées : plantes, animaux, champignons. Mais cette biodiversité est fragile. « Le Vison d’Europe, présent autrefois, a disparu depuis plus de vingt ans », déplore Charlotte Dubreuil. La réserve, ouverte toute l’année, rappelle que même en ville, la nature reste à portée de pas.
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