La renaissance du Hot Club de France
date 07/03/2025 - 09:04 | micro_reportage Charlotte Latour
Créé en 1934 par Django Reinhardt, le Quintette du Hot Club de France se reforme. Porté par Duved Dunayevsky à la guitare, et Daniel Garlitsky au violon, ce projet restitue fidèlement le son de l'époque avec un nouvel album.

© Julien Farhi
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La renaissance du Hot Club de France
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En 1934, Django Reinhardt donnait naissance au Quintette du Hot Club de France, marquant l'histoire du jazz avec un style inimitable. 90 ans plus tard, ce quintette renaît grâce à un enregistrement réalisé sur du matériel moderne, mais dans les conditions de l'époque, c'est-à-dire sans isoler chaque musicien en cabine : on conserve donc un son proche de celui du passé.
Daniel Garlitsky, violoniste issu d'une grande lignée de musiciens russes, est l'un des artisans de cette renaissance, aux côtés de son ami, le guitariste Duved Dunayevsky. « Pour replacer dans le contexte historique, on était à Paris, dans la capitale des arts, où toutes les sortes d'arts se croisaient dans les années 20 et 30, entre les deux guerres. Le jazz à l'époque avait une place de ‘‘musiquette’’, c'est-à-dire que ce n'était pas vraiment de la musique », raconte Daniel Garlitsky. C'est grâce à Hugues Panassié, président du Hot Club de France à l'époque, que ce genre a commencé à être reconnu et joué en concert.
L'album, sorti chez Inouïe, se veut une fidèle continuité de l'héritage laissé par les légendaires Django Reinhardt à la guitare et Stéphane Grappelli au violon. « C'est une musique très vivante qui donne la pêche, à la croisée de la musique classique et du jazz », souligne Daniel Garlitsky. Ce projet fait revivre des standards de l'époque, certains même jamais enregistrés par le groupe originel. « On reste fidèle à cette époque et à cette esthétique-là. Mais c'est vrai que c'est une esthétique et un style bien particulier auquel on est tous très attachés. » L'ensemble va même jusqu'à adopter les costumes et les coiffures de l'époque !
Le Quintette du Hot Club de France version 2025 vient de sortir un album éponyme paru chez Inouïe. Des concerts sont prévus au Mont-Dore les 13 et 14 mars, à Agde le 15 mars et à Paris, au Bal Blomet, le 28 mars.
Daniel Garlitsky, violoniste issu d'une grande lignée de musiciens russes, est l'un des artisans de cette renaissance, aux côtés de son ami, le guitariste Duved Dunayevsky. « Pour replacer dans le contexte historique, on était à Paris, dans la capitale des arts, où toutes les sortes d'arts se croisaient dans les années 20 et 30, entre les deux guerres. Le jazz à l'époque avait une place de ‘‘musiquette’’, c'est-à-dire que ce n'était pas vraiment de la musique », raconte Daniel Garlitsky. C'est grâce à Hugues Panassié, président du Hot Club de France à l'époque, que ce genre a commencé à être reconnu et joué en concert.
L'album, sorti chez Inouïe, se veut une fidèle continuité de l'héritage laissé par les légendaires Django Reinhardt à la guitare et Stéphane Grappelli au violon. « C'est une musique très vivante qui donne la pêche, à la croisée de la musique classique et du jazz », souligne Daniel Garlitsky. Ce projet fait revivre des standards de l'époque, certains même jamais enregistrés par le groupe originel. « On reste fidèle à cette époque et à cette esthétique-là. Mais c'est vrai que c'est une esthétique et un style bien particulier auquel on est tous très attachés. » L'ensemble va même jusqu'à adopter les costumes et les coiffures de l'époque !
Le Quintette du Hot Club de France version 2025 vient de sortir un album éponyme paru chez Inouïe. Des concerts sont prévus au Mont-Dore les 13 et 14 mars, à Agde le 15 mars et à Paris, au Bal Blomet, le 28 mars.
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