La main verte de l'autoroute
date 16/08/2024 - 17:04 | micro_reportage Quentin Lachese
Jusqu'aux années 2000, chaque construction d'autoroute demandait de nombreuses plantations d'arbres pour revégétaliser les terres qui avaient été travaillées. Si aujourd'hui on ne construit plus autant d'autoroutes qu'auparavant, le moindre projet nécessite des plantations. Des arbres qui doivent être autonomes et faire face au changement climatique. Explications…
© VINCI Autoroutes
La main verte de l'autoroute
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La plantation d'arbres le long des autoroutes a connu une période de forte activité dans les années 80 à 2000, avec des millions d'arbres plantés lors de la construction des routes. Cependant, le rythme de plantation a changé depuis. Philippe Chavaren, de VINCI Autoroutes, explique que les plantations continuent encore aujourd'hui, mais à une échelle plus réduite. « On construit encore quelques aires, quelques parkings de covoiturage. Donc systématiquement, tous les projets voient des plantations. Alors des plantations et des semis. Le semis de graines, notamment lorsqu'on terrasse. On ne laisse jamais les terres à nu. Elles sont toujours semées et ensuite on vient planter. »
Les arbres et les semis doivent souvent pousser dans des conditions difficiles. Les terrains sont souvent pentus et ont peu de terre végétale, ce qui nécessite des précautions particulières pour réussir la plantation. « Il faut que nos plantations soient débrouillardes. On va faire un gros effort au départ parce qu'arroser des arbres en section courante le long d'une autoroute, ce n'est pas si évident » ajoute notre expert à la main verte.
Le changement climatique est également pris en compte dans le choix des essences d'arbres plantées. Les arbres doivent être capables de supporter des températures élevées à long terme. « Se projeter à 30 ou 50 ans, c'est-à-dire aller chercher déjà des essences qui auront besoin de supporter de fortes chaleurs. Le chêne blanc qui est un chêne méditerranéen, voire le chêne vert, on a déjà commencé à l'implanter dans la région de l'ouest de la France, par exemple, la région Nantaise. »
Un olivier centenaire planté sur l'aire de Caissargues sur l'autoroute A54, près de Nîmes, est un exemple d'arbre emblématique du réseau autoroutier. Cet arbre est un symbole de la longévité et de la résilience des arbres plantés le long des autoroutes.
Les arbres et les semis doivent souvent pousser dans des conditions difficiles. Les terrains sont souvent pentus et ont peu de terre végétale, ce qui nécessite des précautions particulières pour réussir la plantation. « Il faut que nos plantations soient débrouillardes. On va faire un gros effort au départ parce qu'arroser des arbres en section courante le long d'une autoroute, ce n'est pas si évident » ajoute notre expert à la main verte.
Le changement climatique est également pris en compte dans le choix des essences d'arbres plantées. Les arbres doivent être capables de supporter des températures élevées à long terme. « Se projeter à 30 ou 50 ans, c'est-à-dire aller chercher déjà des essences qui auront besoin de supporter de fortes chaleurs. Le chêne blanc qui est un chêne méditerranéen, voire le chêne vert, on a déjà commencé à l'implanter dans la région de l'ouest de la France, par exemple, la région Nantaise. »
Un olivier centenaire planté sur l'aire de Caissargues sur l'autoroute A54, près de Nîmes, est un exemple d'arbre emblématique du réseau autoroutier. Cet arbre est un symbole de la longévité et de la résilience des arbres plantés le long des autoroutes.
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