La BRI à l'honneur dans ‘‘Bastion 36’’ d'Olivier Marchal
date 24/08/2024 - 19:53 | micro_reportage Virginie Decorte
Après le film ‘‘Bronx’’ et la série ‘‘Pax Massilia’’, c’est au tour de ‘‘Bastion 36’’ de débarquer prochainement sur Netflix. Une véritable plongée au cœur de la BRI, plus communément appelée la Brigade Anti-Gang et adaptation du roman Flic Requiem de Michel Tourscher. Rencontre avec Olivier Marchal, le réalisateur.
© Festival de Télévision de Monte-Carlo
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La BRI à l'honneur dans ''Bastion 36'' d'Olivier Marchal
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« C'est l'histoire d'un flic qui est victime d'une machination administrative alors il y a un tueur de policiers dans Paris. Et l’un d’eux va essayer de savoir pourquoi tous ses anciens coéquipiers se font tuer les uns après les autres », raconte le réalisateur Olivier Marchal.
Le personnage principal est joué par Victor Belmondo et pour Olivier Marchal « c'est une très belle rencontre, tout à fait inattendue, mais c'est vraiment un garçon extrêmement humain, très pro et très bon acteur. » Olivier Marchal explique qu’il s’est inspiré de l’histoire de l’un de ses amis qui organisait des combats clandestins dans les cités pour arrondir ses fins de mois alors qu’il était policier.
Pour celui qui est aussi acteur, c’est de nouveau l'occasion de mettre en avant les problématiques liées à la police en 2024. Car pour lui, la profession est aujourd’hui en danger : « Elle est en manque de reconnaissance absolue. La police nationale est totalement bafouée, piétinée, décriée et moi, je prendrai toujours la défense des policiers, j'ai beaucoup de respect pour eux. C'est un métier que j'ai adoré faire. Évidemment, il y a toujours des flics ripoux dans mes films parce que c'est la mayonnaise pour faire du polar. Mais dans la réalité, ce sont des types formidables. »
Sur un plan plus personnel, Olivier Marchal est né à Talence, près de Bordeaux, mais il confie être rarement parti en vacances : « Mon père était pâtissier, ma mère travaillait au magasin. Donc on partait très peu en vacances... un peu l'hiver à la Mongie pour le ski. On a dû y aller deux, trois fois et une fois en Espagne. Sinon j'allais au Pyla-sur-Mer. »
En voiture, le réalisateur avoue détester être passager : « J'ai eu la chance d'avoir une vieille Porsche 911, avec laquelle j'ai adoré faire la route. Mais je suis plutôt train maintenant et je loue des voitures à l'arrivée. Je suis motard, j'ai deux motos dont une F6B avec laquelle je fais de la route et puis une BMW que je laisse à Marseille. »
Dans son dernier film justement, Olivier Marchal a tourné deux semaines en filature à Paris et en retient un mauvais souvenir : « Je peux vous assurer que les accroches entre voitures, les poursuites, les gens qui nous insultent, qui nous agressent, qui forcent les barrages… ça a été très compliqué. »
Et le réalisateur sera de retour après une pause pour la saison 2 de ‘‘Pax Massilia’’ qui sera tournée entre 2024 et 2025 à Marseille.
Le personnage principal est joué par Victor Belmondo et pour Olivier Marchal « c'est une très belle rencontre, tout à fait inattendue, mais c'est vraiment un garçon extrêmement humain, très pro et très bon acteur. » Olivier Marchal explique qu’il s’est inspiré de l’histoire de l’un de ses amis qui organisait des combats clandestins dans les cités pour arrondir ses fins de mois alors qu’il était policier.
Pour celui qui est aussi acteur, c’est de nouveau l'occasion de mettre en avant les problématiques liées à la police en 2024. Car pour lui, la profession est aujourd’hui en danger : « Elle est en manque de reconnaissance absolue. La police nationale est totalement bafouée, piétinée, décriée et moi, je prendrai toujours la défense des policiers, j'ai beaucoup de respect pour eux. C'est un métier que j'ai adoré faire. Évidemment, il y a toujours des flics ripoux dans mes films parce que c'est la mayonnaise pour faire du polar. Mais dans la réalité, ce sont des types formidables. »
Sur un plan plus personnel, Olivier Marchal est né à Talence, près de Bordeaux, mais il confie être rarement parti en vacances : « Mon père était pâtissier, ma mère travaillait au magasin. Donc on partait très peu en vacances... un peu l'hiver à la Mongie pour le ski. On a dû y aller deux, trois fois et une fois en Espagne. Sinon j'allais au Pyla-sur-Mer. »
En voiture, le réalisateur avoue détester être passager : « J'ai eu la chance d'avoir une vieille Porsche 911, avec laquelle j'ai adoré faire la route. Mais je suis plutôt train maintenant et je loue des voitures à l'arrivée. Je suis motard, j'ai deux motos dont une F6B avec laquelle je fais de la route et puis une BMW que je laisse à Marseille. »
Dans son dernier film justement, Olivier Marchal a tourné deux semaines en filature à Paris et en retient un mauvais souvenir : « Je peux vous assurer que les accroches entre voitures, les poursuites, les gens qui nous insultent, qui nous agressent, qui forcent les barrages… ça a été très compliqué. »
Et le réalisateur sera de retour après une pause pour la saison 2 de ‘‘Pax Massilia’’ qui sera tournée entre 2024 et 2025 à Marseille.