Aliments, hygiène, cosmétiques : comment limiter l'exposition aux nanoparticules ?
date 23/09/2024 - 12:42 | micro_reportage Charles Daudon
L'association de consommateurs dénonce le manque de transparence sur l'utilisation massive de nanoparticules dans les aliments et les produits du quotidien.
Image d'illustration générée via IA
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Aliments, hygiène, cosmétiques : comment limiter l'exposition aux nanoparticules ?
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« Ces substances sont très petites et peuvent passer la barrière du corps humain comme celle du reste du vivant. Le problème, c'est qu'on ne connaît pas précisément leurs effets sur la santé », explique Elsa Abdoun, journaliste au magazine Que Choisir. L'association de consommateurs alerte sur le recours massif aux nanoparticules, utilisées pour leurs propriétés exceptionnelles, et dont les conséquences sur l'environnement et la santé posent question !
« Il y en a dans l'air que nous respirons, dans les aliments que nous mangeons et dans les produits que nous utilisons. Ça peut être dans les produits d'hygiène féminine ou les couches pour bébés. Il est très difficile de limiter son exposition », ajoute la journaliste du mensuel, qui donne plusieurs pistes, notamment en ce qui concerne l'alimentation. « Évitez les aliments ultra-transformés qui contiennent de nombreux additifs. Cuisinez maison et privilégiez le bio, ce sont un peu toujours les mêmes conseils sur l'alimentation », ajoute Elsa Abdoun, qui regrette l'absence d'informations sur les étiquettes.
« C'est au consommateur de repérer les noms de dioxyde de silicium ou d'oxyde de zinc. C'est très compliqué de les identifier. Tout en sachant que dans les aliments bruts, on peut aussi en retrouver en raison de l'usage de pesticides ou d'engrais. Elles sont très présentes dans les cosmétiques, mais il existe le label Cosmos, qui garantit l'emploi de moins de nanoparticules. »
L'UFC-Que Choisir appelle les autorités à s'emparer du sujet pour évaluer plus précisément les risques de ces substances et contraindre les industriels et fabricants à mieux informer les consommateurs. Ce qui pourrait ensuite les inciter à en utiliser… moins.
« Il y en a dans l'air que nous respirons, dans les aliments que nous mangeons et dans les produits que nous utilisons. Ça peut être dans les produits d'hygiène féminine ou les couches pour bébés. Il est très difficile de limiter son exposition », ajoute la journaliste du mensuel, qui donne plusieurs pistes, notamment en ce qui concerne l'alimentation. « Évitez les aliments ultra-transformés qui contiennent de nombreux additifs. Cuisinez maison et privilégiez le bio, ce sont un peu toujours les mêmes conseils sur l'alimentation », ajoute Elsa Abdoun, qui regrette l'absence d'informations sur les étiquettes.
« C'est au consommateur de repérer les noms de dioxyde de silicium ou d'oxyde de zinc. C'est très compliqué de les identifier. Tout en sachant que dans les aliments bruts, on peut aussi en retrouver en raison de l'usage de pesticides ou d'engrais. Elles sont très présentes dans les cosmétiques, mais il existe le label Cosmos, qui garantit l'emploi de moins de nanoparticules. »
L'UFC-Que Choisir appelle les autorités à s'emparer du sujet pour évaluer plus précisément les risques de ces substances et contraindre les industriels et fabricants à mieux informer les consommateurs. Ce qui pourrait ensuite les inciter à en utiliser… moins.
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