ÉCOUTER

1990 : Oui, on adore Pauline Ester

Le saviez-vous ? Pauline Ester a trouvé son pseudonyme à l'arrière d'un camion alors que sa carrière décollait. Plongée dans les coulisses de la création de ce tube de l'année 1990.

Dernière modification : 07/08/2023 05:47

1990 : Oui, on adore Pauline Ester
02:49
En 1990, le monde découvrait la « Soca Dance ». Mais les Français pouvaient tout aussi bien se déhancher sur l'incontournable « Maldon » de Zouk Machine. Thierry Hazard remettait au goût du jour le « Jerk » et du côté de la musique dance, on pouvait compter sur les « New Kids On The Block » avec leur titre « Step By Step », ou encore sur Benny B et son cultissime « Mais vous êtes fou ? ». Ah oui, c'était une belle année pour la musique. C'est également durant cet été là que Pauline Ester a connu l'un de ses plus grands succès avec « Oui, je l'adore ».

Pauline Ester, le pseudonyme de Sabrina Ocon, vit entre Toulouse et Paris.
« J'ai su que cette chanson allait marcher, d'une manière fulgurante qui m'a même terrifiée. J'ai ressenti toutes les peurs qui l'accompagnaient. Je me demandais comment j'allais gérer tout cela. Cela a été un changement de vie complet. À Toulouse, j'étais Sabrina et quand j'allais à Paris, j'étais la petite Pauline. »

Avec « Oui, je l'adore », Pauline Ester se hisse à la onzième place du Top 50. Le titre se vend à plus de 250 000 exemplaires. De plus, la mélodie du refrain a été largement reprise par une compagnie d'assurance pour ses différentes campagnes publicitaires.
00:00 / 00:00

<br>Son pseudonyme, elle l'a trouvé sur la route. Cela a suffi à éveiller notre curiosité. "C'est une véritable histoire. Nous étions à Toulouse, avec Frédéric L'oiseau, avec qui je vivais et avec qui j'écrivais ces chansons. Puis, Jean-Pierre Haie de la maison de disques Polydor nous a annoncé qu'il voulait nous signer. Cependant, il nous a dit que nous ne pouvions pas conserver mon prénom."

À l'époque, la chanteuse se produisait dans des bars sous son vrai nom, qui rappelait une autre Sabrina, connue pour "Boys, Boys, Boys". Elle devait trouver un nom d'artiste. "Nous étions coincés derrière un camion, j'avais une feuille dans la main, j'essayais de trouver un pseudonyme. En levant la tête, j'ai vu ''Polyester S.A.''. Et dans ma tête, ça a fait tilt."

Partager cet article

À découvrir sur le même thème