Circuler sans pare-chocs : un choix risqué selon le droit routier
Cette semaine, Maître Éric de Caumont, spécialiste du droit routier, répond à une question d'auditeur sur la possibilité de se déplacer sans pare-chocs. Selon lui, bien que ces éléments soient remplaçables, ils sont indispensables pour la légalité et la sécurité du véhicule.
Dernière modification : 18/09/2023 15:19

Si vous souhaitiez vous passer de ces fameux pare-chocs, l’avocat spécialiste du droit routier explique que c’est un choix mais pas un droit parce qu’il existe une règle fondamentale : « Un véhicule, pour avoir le droit de circuler sur la route, doit être homologué. »
En l’occurrence, un véhicule est homologué avec ses pare-chocs, ce qui signifie que vous ne pouvez pas vous en priver « à l’avant comme à l’arrière ». En cas d’accrochage et de perte d’un pare-chocs, en théorie, vous n’avez pas le droit de conduire sans. Dans ce cas-là, vous le fixez provisoirement avec du fil de fer, de la ficelle ou du ruban adhésif en attendant de le faire réparer.
Mais attention, là aussi, précise Me de Caumont, vous risquez « éventuellement un petit souci » avec les forces de l’ordre qui pourraient décider d’immobiliser votre véhicule, vous obligeant à le faire dépanner dans un garage pour pouvoir continuer de circuler avec.