Marie Sarah, la voix soul qui monte sur la scène française
date 18/04/2025 - 09:31 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Ancienne cuisinière passée par le Cours Florent, Marie Sarah s’est imposée comme une voix singulière de la soul française. Inspirée par les grandes figures afro-américaines, elle chante en anglais des textes d’amour et d’espoir. Son nouveau single ‘‘Give up on you’’ marque une nouvelle étape avant son premier album. Révélée sur les réseaux et à la télévision, elle multiplie désormais les premières parties et prépare ses propres concerts.

© Hilario Sanchez
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Marie Sarah, la voix soul qui monte sur la scène française
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Il y a quelques années, Marie Sarah chantait en cuisinant. Littéralement. Entre deux coups de feu, dans une brigade majoritairement masculine, elle fredonnait des airs de soul. Jusqu’au jour où un chef lui demande de se taire. « Je me suis dit : c’est pas possible, je peux pas arrêter de chanter », confie-t-elle. Ce déclic marque le début d’une reconversion audacieuse.
Formée ensuite au Cours Florent en section comédie musicale, elle y découvre l’intensité du travail de troupe. « On vit ensemble, on répète, on s’épuise, on apprend », raconte-t-elle avec enthousiasme. Mais c’est vers la musique qu’elle se tourne naturellement, portée par une voix puissante et instinctive, très marquée par la soul et les années 60.
Elle cite Etta James, Beyoncé ou encore les Supremes comme influences majeures : « J’ai grandi avec ces sons. Le film ‘‘Dreamgirls’’ m’a bouleversée. La musique unit les gens, même sans parler la même langue. » Cette conviction traverse ses chansons, toutes écrites en anglais, entre espoir, amour et envie de fédérer. Son premier single, ‘‘Give up on you’’, est né d’une collaboration avec Felipe Saldivia et Fred Saviot. « Je les appelle les magiciens. En studio, ils transforment une idée en chanson en quelques minutes », explique-t-elle. Un processus qu’elle approfondit actuellement en résidence, en vue d’un premier album.
Révélée par ses reprises postées sur les réseaux, notamment une version très habitée de ‘‘I’d Rather Go Blind’’ d’Etta James, elle a aussi marqué les esprits dans Taratata. « C’était court, intense. J’aurais aimé chanter plus », sourit-elle. Désormais, elle enchaîne les premières parties, notamment de Seal ou des Boys II Men, et se prépare à monter seule sur scène. Enfin !
Formée ensuite au Cours Florent en section comédie musicale, elle y découvre l’intensité du travail de troupe. « On vit ensemble, on répète, on s’épuise, on apprend », raconte-t-elle avec enthousiasme. Mais c’est vers la musique qu’elle se tourne naturellement, portée par une voix puissante et instinctive, très marquée par la soul et les années 60.
Elle cite Etta James, Beyoncé ou encore les Supremes comme influences majeures : « J’ai grandi avec ces sons. Le film ‘‘Dreamgirls’’ m’a bouleversée. La musique unit les gens, même sans parler la même langue. » Cette conviction traverse ses chansons, toutes écrites en anglais, entre espoir, amour et envie de fédérer. Son premier single, ‘‘Give up on you’’, est né d’une collaboration avec Felipe Saldivia et Fred Saviot. « Je les appelle les magiciens. En studio, ils transforment une idée en chanson en quelques minutes », explique-t-elle. Un processus qu’elle approfondit actuellement en résidence, en vue d’un premier album.
Révélée par ses reprises postées sur les réseaux, notamment une version très habitée de ‘‘I’d Rather Go Blind’’ d’Etta James, elle a aussi marqué les esprits dans Taratata. « C’était court, intense. J’aurais aimé chanter plus », sourit-elle. Désormais, elle enchaîne les premières parties, notamment de Seal ou des Boys II Men, et se prépare à monter seule sur scène. Enfin !
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