En immersion au coeur du convoi ITER
date 08/04/2025 - 05:55 | micro_reportage Mathilde Ferriere
Le convoi ITER, l'un des plus impressionnants jamais vus, traverse nos routes et autoroutes, depuis maintenant 10 ans, transportant des équipements gigantesques pour le projet de fusion nucléaire.
Reportage à l'occasion du passage du 81ᵉ convoi.
Reportage à l'occasion du passage du 81ᵉ convoi.

© ITER France
En immersion au coeur du convoi IT…
En immersion au coeur du convoi ITER
play
0:00
0:00
volume-high
En Provence, depuis une dizaine d'années, un convoi de plusieurs centaines de tonnes emprunte régulièrement les autoroutes A7 et A51 pour relier Marseille à Cadarache, en 3 ou 4 nuits. Son nom : ITER pour réacteur thermonucléaire expérimental international. Patrouilleurs, PC sécurité, transporteurs, gendarmes, ce soir-là, une centaine de personnes se prépare au passage de ce spectaculaire convoi.
C’est une organisation très millimétrée surtout pour les forces de l'ordre, selon Fabrice Reynald, le directeur d'ITER France : « Nous avons des opérateurs de l'agence ITER France et des gendarmes qui s'assurent en temps réel que le convoi puisse passer. Par exemple, lorsqu'il y a une coupure d'autoroute, la société d'autoroute est informée en amont pour indiquer l'heure du passage du convoi, par la suite le responsable du convoi donnera un top passage. »
190 tonnes, plus de 7 mètres de haut, 15 mètres de long et 9 mètres de large : ce soir-là, le chargement qui arrive de Corée du Sud, est posé sur son imposante remorque, à Berre-l'Étang, près de Marseille. Pour faciliter le voyage, cet incroyable engin est tracté par un camion devant pour le tirer et un autre derrière pour le pousser. Loïc Borrelly, le coordinateur transport colis lourds pour Daher, explique : « On a besoin de puissance dès qu'on a des côtes ou des descentes, et on a aussi la possibilité de faire un guidage manuel sur des zones difficiles. Ça facilite le passage quand c'est compliqué. »
21h30, ça y est, le top départ est donné. Les escortes ouvrent le bal et ce colis hors normes les suit sur son imposante remorque, prêt à parcourir plusieurs kilomètres jusqu'à sa destination : le site ITER à Cadarache.
C’est une organisation très millimétrée surtout pour les forces de l'ordre, selon Fabrice Reynald, le directeur d'ITER France : « Nous avons des opérateurs de l'agence ITER France et des gendarmes qui s'assurent en temps réel que le convoi puisse passer. Par exemple, lorsqu'il y a une coupure d'autoroute, la société d'autoroute est informée en amont pour indiquer l'heure du passage du convoi, par la suite le responsable du convoi donnera un top passage. »
190 tonnes, plus de 7 mètres de haut, 15 mètres de long et 9 mètres de large : ce soir-là, le chargement qui arrive de Corée du Sud, est posé sur son imposante remorque, à Berre-l'Étang, près de Marseille. Pour faciliter le voyage, cet incroyable engin est tracté par un camion devant pour le tirer et un autre derrière pour le pousser. Loïc Borrelly, le coordinateur transport colis lourds pour Daher, explique : « On a besoin de puissance dès qu'on a des côtes ou des descentes, et on a aussi la possibilité de faire un guidage manuel sur des zones difficiles. Ça facilite le passage quand c'est compliqué. »
21h30, ça y est, le top départ est donné. Les escortes ouvrent le bal et ce colis hors normes les suit sur son imposante remorque, prêt à parcourir plusieurs kilomètres jusqu'à sa destination : le site ITER à Cadarache.

Traversée de l'autoroute A7 - © ITER France
A voir aussi