Airbags Takata : que faire si vous avez une Citroën c3 ou ds3 ?
date 18/06/2025 - 12:48 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Après un deuxième décès en France métropolitaine, Citroën ordonne l’immobilisation immédiate de toutes les C3 et DS3 dotées d’airbags Takata, sur l’ensemble du territoire européen. Les propriétaires doivent cesser d’utiliser leur véhicule et prendre contact avec le constructeur pour organiser la réparation.

Un airbag déclenché - Illustration - Image générée par IA
Citroën lance un rappel d’urgence de grande ampleur. Depuis mardi 17 juin, tous les conducteurs de Citroën C3 et DS3, fabriquées entre 2009 et 2019, encore équipées d’un airbag Takata doivent impérativement cesser de rouler, après un nouvel accident mortel à Reims. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a demandé l’immobilisation totale de ces modèles.
Ce ‘‘stop drive’’ concerne 441.000 véhicules en Europe, dont 82.000 en France, quelle que soit leur année de production. Citroën invite les propriétaires à contacter d’urgence leur concession ou le service client afin de planifier le remplacement gratuit de l’airbag.
Depuis 2014, un scandale industriel concerne les airbags Takata défectueux de la marque japonaise éponyme. En cause un gaz qui vieillit mal notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs lorsque le dispositif censé protéger les passager ce déclenche.
« On ne fuit pas nos responsabilités », a affirmé Xavier Chardon, directeur de Citroën, à l’AFP. Il a promis que « plus un seul airbag Takata ne restera installé dans une Citroën ».
Les airbags en cause peuvent exploser sous l’effet du vieillissement du gaz propulseur, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle. Le ministère des Transports recense désormais 18 décès et 25 blessés en France liés à ces équipements, dont 16 morts dans les Outre-mer.
Le groupe Stellantis estime que près de 210 000 véhicules doivent encore être réparés dans l’Hexagone. Un tiers des voitures identifiées n’ont pas encore été prises en charge.
L'association UFC-Que choisir a porté plainte et réclame une commission d’enquête. Elle estime que la tragédie de Reims « aurait été évitée » si les mesures avaient été plus strictes plus tôt.
D'autres rappels liés à ces airbags Takata concernent aussi d'autres marques comme Toyota, Mercedes et Volkswagen.
Ce ‘‘stop drive’’ concerne 441.000 véhicules en Europe, dont 82.000 en France, quelle que soit leur année de production. Citroën invite les propriétaires à contacter d’urgence leur concession ou le service client afin de planifier le remplacement gratuit de l’airbag.
Depuis 2014, un scandale industriel concerne les airbags Takata défectueux de la marque japonaise éponyme. En cause un gaz qui vieillit mal notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs lorsque le dispositif censé protéger les passager ce déclenche.
« On ne fuit pas nos responsabilités », a affirmé Xavier Chardon, directeur de Citroën, à l’AFP. Il a promis que « plus un seul airbag Takata ne restera installé dans une Citroën ».
Les airbags en cause peuvent exploser sous l’effet du vieillissement du gaz propulseur, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle. Le ministère des Transports recense désormais 18 décès et 25 blessés en France liés à ces équipements, dont 16 morts dans les Outre-mer.
Le groupe Stellantis estime que près de 210 000 véhicules doivent encore être réparés dans l’Hexagone. Un tiers des voitures identifiées n’ont pas encore été prises en charge.
L'association UFC-Que choisir a porté plainte et réclame une commission d’enquête. Elle estime que la tragédie de Reims « aurait été évitée » si les mesures avaient été plus strictes plus tôt.
D'autres rappels liés à ces airbags Takata concernent aussi d'autres marques comme Toyota, Mercedes et Volkswagen.