‘‘Un été à soi’’ d'Ann Patchett
date 04/04/2025 - 15:11 | micro_reportage Francine Thomas
L'autrice américaine, dans son 6ᵉ roman traduit en France, explore les liens familiaux et la transmission des souvenirs. Entre passé et présent, le roman tisse un récit intime et universel ancré dans le confinement.
''Un été à soi'' d'Ann Patchett
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Ann Patchett est une figure incontournable des lettres américaines. Propriétaire d'une librairie à Nashville, dans le Tennessee, elle distille chaque semaine ses conseils de lectures sur les réseaux sociaux. Et dans son nouveau roman, elle démontre toute l'étendue de son talent.
‘‘Un été à soi’’ dépeint une famille réunie en pleine période de confinement. La narratrice, Lara, voit dans cette parenthèse l'occasion d'un bonheur absolu, entourée des siens. Et notamment de ses trois filles de retour dans la cerisaie dont elle et son mari sont propriétaires. Et elle entreprend de leur raconter sa jeunesse et son passé d'actrice, notamment sa relation avec un acteur devenu très célèbre.
Tout le livre se construit donc autour d'allers-retours entre le présent et le passé et c'est très habilement construit. « C'est l'immense talent à la fois technique et humain de cette romancière de construire cette sorte de mille-feuille de temporalités et de personnages », analyse la romancière Hélène Frappat, qui traduit en français pour la troisième fois un roman d'Ann Patchett.
En 300 pages, l'écrivaine américaine nous invite si habilement auprès de cette famille et de sa cerisaie qu'on a rapidement l'impression qu'ils nous sont intimes. C'est ce qu'a ressenti aussi Hélène Frappat en traduisant : « Le tour de force romanesque de ce livre, c'est que c'est un roman haletant, et une fois qu'on s'y est plongé, on n'oubliera jamais aucun des personnages qui vont finir par former des membres de notre famille. »
Ann Patchett qui connait un grand succès en France depuis la publication de son roman ‘‘Orange amère’’ chez Actes Sud n'est encore jamais venue rencontrer ses lecteurs français. Ces derniers doivent se contenter de la suivre sur le compte Instagram de sa librairie : @parnassusbooks.
‘‘Un été à soi’’ dépeint une famille réunie en pleine période de confinement. La narratrice, Lara, voit dans cette parenthèse l'occasion d'un bonheur absolu, entourée des siens. Et notamment de ses trois filles de retour dans la cerisaie dont elle et son mari sont propriétaires. Et elle entreprend de leur raconter sa jeunesse et son passé d'actrice, notamment sa relation avec un acteur devenu très célèbre.
Tout le livre se construit donc autour d'allers-retours entre le présent et le passé et c'est très habilement construit. « C'est l'immense talent à la fois technique et humain de cette romancière de construire cette sorte de mille-feuille de temporalités et de personnages », analyse la romancière Hélène Frappat, qui traduit en français pour la troisième fois un roman d'Ann Patchett.
En 300 pages, l'écrivaine américaine nous invite si habilement auprès de cette famille et de sa cerisaie qu'on a rapidement l'impression qu'ils nous sont intimes. C'est ce qu'a ressenti aussi Hélène Frappat en traduisant : « Le tour de force romanesque de ce livre, c'est que c'est un roman haletant, et une fois qu'on s'y est plongé, on n'oubliera jamais aucun des personnages qui vont finir par former des membres de notre famille. »
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