Une peinture performante et écologique : la formule impossible ?

Le test de l'UFC Que Choisir, porte sur des peintures blanc satiné pour l'intérieur, teinte la plus vendue du marché. L'échantillon testé concerne les peintures les plus respectueuses de l'environnement, d'après un référentiel en vigueur depuis 2013, qui classe les peintures de C à A+, en fonction de leur degrés de pollution.

Toutes ces peintures, relevant de la catégorie A+, ont été analysées et le verdict de l'UFC-Que choisir est surprenant : si certaines s'avèrent peu, voire quasiment pas polluantes, d'autres sont extrêmement polluantes. « C'est un vrai scandale », fustige Elisabeth Chesnais de l'association de consommateurs.
Le critère de performance a également été pris en compte. La facilité d'application, la capacité à masquer les imperfections du mur, et la résistance aux lavages et aux taches ont été testées.

Certaines peintures se prévalent d'une fabrication ‘‘biosourcée’’. Leur dimension écologique a peu convaincu. La teinte censée être blanc satiné a tendance, pour ce type de peinture à tirer sur le jaune. Plus préoccupant : ces peintures biosourcées sont les seules à dégager du formaldéhyde, « une substance problématique ».

Le classement UFC-Que choisir recense douze peintures. Arrivent en tête deux marques de la distribution spécialisée (Leroy Merlin et Castorama). « Une preuve que les grandes marques ne font pas toujours mieux ». Une des conclusions de cette analyse comparative est qu'en matière de peinture, il reste difficile d'allier efficacité et limitation de la pollution.

L'enquête complète est à retrouver dans le numéro de l'UFC Que Choisir du mois de juin.